Pour les Marocains provenant de pays en liste B, ils doivent subir une quarantaine de neuf nuits à l'hôtel à leur frais. Nezha El Ouafi, ministre déléguée chargée des Marocains à l' étranger, a annoncé les villes où les expatriés nationaux en provenance des destinations de la liste B devront observer une quarantaine obligatoire de dix jours à l'arrivée au Maroc en raison de la circulation de l'épidémie de coronavirus. Il s'agit de Casablanca, Rabat, Tanger, Assila, Tétouan, Essaouira, Inezgane, Ait Melloul, Dakhla, Ouarzazate, Nador, Oujda, Agadir, Laâyoune, Al Hoceima, Marrakech et Fès. Les visiteurs ont le choix entre se loger dans des hôtels de leur choix pour la durée habituelle de la quarantaine. «Des protocoles stricts ont été établis pour l'isolement, [les clients] ne peuvent se croiser entre eux, ils doivent rester isolés et le personnel disponible surveille leur état» affirme un responsable hôtelier à Barlamane.com. Le Maroc a annoncé le 6 juin la réouverture «progressive» des frontières aériennes à partir du 15 juin, après des mois de suspension avec une cinquantaine de pays, en raison de la pandémie de coronavirus. Deux listes de destinations ont été établies avec des critères différents d'accès : la liste A comprend «tous les pays ayant des indicateurs positifs», dont ceux de l'Union européenne, tandis que la liste B concerne 74 pays avec «une propagation des variants ou l'absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique», parmi lesquels l'Algérie, l'Argentine, l'Inde ou l'Afrique du Sud, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères. Les expatriés marocains arrivant de pays de la liste A, qu'ils soient Marocains ou pas, doivent justifier d'un certificat de vaccination et/ou un résultat négatif d'un test PCR de moins de 48 heures. Ceux en provenance des pays figurant sur la liste B doivent avoir des autorisations exceptionnelles, un test PCR négatif de moins de 48 heures et se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours une fois sur place. Les deux listes seront actualisées «régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin», selon le communiqué.