Lors de cette réunion le HCS, s'est penché sur «des organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales» et a décidé de les classer comme terroristes. Il s'agit du mouvement islamiste Rachad et du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK, indépendantiste), tous deux illégaux en Algérie. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a présidé ce mardi 18 mai une réunion du Haut-Conseil de sécurité (HCS), qui regroupe les principaux hauts responsables de l'Etat, notamment le premier ministre, le ministre des affaires étrangères, son collègue de l'intérieur et le chef d'état-major de l'armée et le patron de la gendarmerie, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué. Le Conseil a décidé d'inscrire certains courants sur sa liste noire des groupes «terroristes». Sa décision vise spécifiquement le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK, indépendantiste), interdit, et le mouvement islamo-conservateur Rachad, qui n'a pas d'existence légale en Algérie. Au menu de cette réunion périodique, trois dossiers importants ont figuré : la réouverture des frontières terrestres et aériennes, les «actes d'hostilité» et « d'incitation» des mouvements islamiste Rachad et indépendantiste MAK (Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie) qui «visent à déstabiliser le pays et à porter atteinte à sa sécurité», ainsi que et les préparatifs pour la tenue des élections législatives le 12 juin, selon le communiqué. Après avoir étudié les «actes d'hostilité et d'incitation commis par les soi-disant mouvements (Rachad) et (MAK)», le HCS a décidé de les classer comme «organisations terroristes», et de «les traiter comme telles».