Des sources proches du "polisario" ont confié que l'état de santé de Brahim Ghali, qui a dû être placé en soins intensifs dans un hôpital de Logroño après avoir été testé positif au virus SARS-CoV-2, s'est détérioré. L'état de santé de Brahim Ghali s'est détérioré et aucune information sur son processus vital n'a pu être recueilli auprès des médecins, a constaté Barlamane.com. Ghali a été hospitalisé d'urgence en Espagne, près de Saragosse, sous un nom d'emprunt algérien, et son affaire secoue le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez. Le "polisario" «ne cache pas ses appréhensions quant au revirement du gouvernement espagnol, qui subit une grande pression de la part de l'opinion publique qui craint une invasion des émigrés clandestins en provenance de l'Afrique via le Maroc» ont affirmé des sources séparatistes. Ces sources ont ajouté que «la direction du polisario doit d'ores-et-déjà se préparer à affronter les sahraouis des camps de Tindouf s'il arrive que le gouvernement espagnol déciderait d'éloigner Brahim Ghali de l'Espagne ou de permettre a la justice espagnole de le poursuivre en état d'arrestation.» «Ce sera un affront pire que celui de Guergeurat», concluent les mêmes sources. Brahim Ghali «est cité à comparaître le 1er juin», a confirmé le porte-parole de l'Audience nationale, cette haute juridiction basée à Madrid. Le chef du Polisario doit être entendu par la justice après des plaintes pour tortures et viol.