En Algérie, l'inflation des denrées alimentaires nourrit la crise sociale. Le ramadan se termine sur la même amertume que celle du début de ce mois sacré, rapporte TSA. Le mécontentement social face à la l'augmentation du prix des denrées alimentaires en Algérie augmente. Les fruits sont intouchables et les légumes ne sont pas donnés non plus. Comme tous les ans, le mois de jeûne rime avec flambée des prix. Mais cette année, le phénomène est encore plus rude pour les ménages algériens. Alors que les prix des fruits et légumes prennent leur envol au début du ramadan puis reviennent à des valeurs plus raisonnables après la première semaine, cette tendance haussière s'est maintenue, indique TSA. «Dans les marchés, après le poulet, ce sont les fruits et légumes qui sont devenus inaccessibles. Les ménages espèrent retrouver un pouvoir d'achat décent après l'Aïd», ajoute la même source. À l'intérieur du marché, c'est le feu. Grande disponibilité des fruits et légumes, mais inaccessibles pour des couches entières de la population. Ce sont les étrangers qui achètent ces produits étant donné qu'ils ont un plus grand pouvoir d'achat. La détresse se lit dans les yeux de beaucoup de citoyens qui font le tour des travées, achetant par petites quantités, souligne le média. A noter que les manifestants du Hirak ne cessent de dénoncer l'incapacité du régime à résoudre la crise économique profonde dans laquelle le pays est empêtré depuis des années, et qui s'est amplifiée depuis la chute en avril 2019 de l'ex-autocrate Bouteflika, chassé par la pression populaire. Une crise qui s'est aggravée par la pandémie de coronavirus.