Le Dr. Zouhair Lahna dont les autorités avaient fermé sa petite clinique en février dernier dans un quartier populaire à Casablanca, a enfin obtenu l'autorisation de la part des autorités. C'est ce que révèle ce médecin « des pauvres » sur sa page facebook. « L'autorisation d'ouvrir mon cabinet au quartier Farah Salam à Oulfa est enfin délivrée par le Conseil Régional de Ordre des Médecins de Casablanca », écrit ce médecin sur sa page Facebook, soulignant qu'il a continué « à opérer mes patientes et à effectuer mes voyages de formation des sages-femmes et gynécologues en Syrie ». Selon lui, ce retard de réouverture lui « a permis de diversifier mon offre de soins pour mes compatriotes les plus démunis en mettant en place une formation adaptée aux sages-femmes qui les prennent en charge ». Le Dr. Lahna conseille à ses jeunes collègues « à chercher des moyens d'exercer leur beau et noble métier en utilisant des moyens novateurs, à faible coût et tournés vers le bien-être et l'intérêt de leurs patients. Ce sont les clefs de la réussite personnelle et sociale ». Il tient à préciser que l'autorisation reçue de la part des autorités concerne un cabinet et non un centre multidisciplinaire. « Il est ouvert à tout le monde, marocaines et réfugiées syriennes et sub sahariennes (puisqu'il est situé dans leur quartier) !! », ironise-t-il. L'affaire de ce médecin avait été médiatisée en février dernier, même en Espagne où il s'est confié au quotidien El Periodico dans un entretien dans lequel il avait dit qu'il se considère comme « un médecin sans frontières et je vais continuer à le faire car lorsqu'on parle de morale et d'éthique, les frontières n'existent pas ». Selon ce journal, le Dr. Zouhair Zouhair Lahna qui se présente comme chirurgien obstétricien et acteur associatif, et ancien Chef de clinique des Universités de Paris VII et membre de Médecins Sans Frontières, avait regagné le Maroc pour, dit-il, se consacrer aux pauvres.