Après les tensions au cours du premier semestre, causées par les incertitudes liées à la pandémie, le marché des capitaux a été globalement stable au cours de ce deuxième semestre. La Bourse de Casablanca a repris une tendance haussière à partir du quatrième trimestre 2020, avec une volatilité moyenne limitée à 8,6%, ce qui a ramené la contreperformance de l'indice MASI à -7,6% au 25 décembre contre -17,1% au 29 juin 2020 et -26,15% au 18 mars. La valorisation globale de la Bourse, calculée sur la base de la masse bénéficiaire 2019 des sociétés cotées, ressort au 25 décembre à un niveau relativement élevé de 18,2 x, dépassant légèrement sa moyenne historique sur les cinq dernières années. La liquidité du marché boursier retombe à 8,8% à fin novembre après une amélioration à 11,5% en mai 2020. Quant au volume d'émission sur le marché boursier, il s'élève à 3 milliards de dirhams, en baisse de près de 70% par rapport à l'année 2019. L'encours de la dette privée à fin novembre 2020 s'élève à 233 milliards de dirhams en hausse de 6,9% en glissement annuel. Il sert à hauteur de 63,4% au financement des établissements de crédit. Les émetteurs ont globalement été impactés par la crise actuelle et on note une légère tendance à la hausse au niveau de l'endettement des émetteurs non-financiers, qui reste néanmoins globalement maîtrisé. Quant au risque opérationnel des entreprises de marché, à savoir la Bourse de Casablanca et le Dépositaire central des titres (MAROCLEAR), le nombre d'incidents et le taux de suspens des transactions boursières restent à des niveaux faibles et en baisse et ce, grâce à des dispositifs de maitrise des risques globalement efficaces.