Les moyens de renforcer les liens économiques entre les opérateurs du secteur privé du Maroc et de la Guinée équatoriale ont été au centre d'une séance de travail, lundi à Casablanca, entre le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, Simeón Oyono Esono Angue et le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. A cette occasion, M. Oyono Esono Angue, actuellement en visite au Maroc, a souligné l'importance de tirer davantage de l'expérience du Maroc et de son secteur privé dans les différents domaines économiques, rappelant l'excellence des relations bilatérales comme en témoignent les échanges économiques actuels. J'ai eu l'honneur d'échanger avec M. Simeón OYONO ESONO ANGUE, Ministre des AE de la Guinée Équatoriale, sur les synergies à développer pour donner une nouvelle impulsion à notre coopération économique & promouvoir les investissements créateurs de valeur ajoutée & d'emplois. pic.twitter.com/IzDW4Mo8tQ — Chakib ALJ (@AljChakib) October 26, 2020 Qualifiant le secteur privé d'un moteur de l'économie, il a expliqué que le partenariat entre les deux pays a abouti à la réalisation de divers projets d'infrastructure en Guinée équatoriale. Et de mettre en avant les efforts consentis dans son pays pour diversifier l'économie et limiter la dépendance vis à vis les ressources pétrolières, ajoutant que le Maroc est en mesure d'accompagner la Guinée équatoriale dans la mise en œuvre des différents projets relevant de cette nouvelle orientation. Pour sa part M. Alj a mis l'accent sur la nécessité de donner une impulsion aux relations économiques entre les deux pays et de jeter les bases d'une coopération étroite "afin d'accompagner nos entreprises respectives dans des projets de développement communs". Mettant en avant la réalisation par les entreprises marocaines de plusieurs projets industriels et structurants en Afrique dans plusieurs domaines, il a souligné que ces investissements permettent un transfert d'expertise nécessaire à l'émergence économique. M. Alj a jugé nécessaire d'explorer les moyens d'intensifier les échanges bilatéraux "pour dépasser la centaine de millions de dirhams que nous échangeons aujourd'hui", ajoutant que "nous devons passer à une autre étape en créant de la valeur ajoutée partagée et des investissements susceptibles de créer des emplois locaux".