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La victime de Omar Radi, le journaliste placé en détention pour «viol» et «financements étrangers» : mon affaire est l'affaire d'une femme qui défend ses droits
Le journaliste controversé a déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir insulté un juge. Accusé de viol, il a été incarcéré. Sa victime dénonce le déchaînement de l'entourage de son abuseur. La victime de Omar Radi a déclaré, le 31 juillet dans un post Facebook, avoir été entraînée dans une relation sexuelle brutale par le journaliste trentenaire incarcéré à la prison de Casablanca. «Mon affaire porte sur des faits de viol, d'attentat à la pudeur avec violence, ce sont des crimes punis par loi. Il ne s'agit nullement d'une affaire relative à la liberté d'expression ou à une théorie du complet, insensée», a déclaré H.B. la victime de Omar Radi, précisant : «mon affaire est l'affaire d'une femme qui défend ses droits». «Vous pouvez me diffamer, me combattre, assister votre frère qu'il soit oppresseur ou opprimé, donnez le meilleur de vous-mêmes, je vous rappelle l'égalité devant la loi à laquelle tout le monde a droit, mais au delà de laquelle personne n'a plus rien à demander», a écrit la victime. Le journaliste controversé Omar Radi a été placé en détention, mercredi 29 juillet, pour «viol» et «réception de fonds étrangers en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», ont annoncé les autorités Il a été transféré à la prison d'Oukacha à Casablanca (ouest) et son procès doit commencer le 22 septembre, a annoncé le ministère public. Le parquet a demandé au juge d'instruction d'enquêter sur des «délits relatifs à l'attentat à la pudeur avec violence et viol», après une « plainte déposée par une citoyenne ». M. Radi fait également l'objet d'une deuxième enquête «au sujet de la réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» et «de mener des contacts avec des agents de pays étrangers pour nuire à la situation diplomatique du Maroc», selon la même source. L'enquête pour réception de fonds étrangers avait été ouverte fin juin, au lendemain de la publication d'un rapport très critiqué d'Amnesty International selon lequel le téléphone d'Omar Radi était espionné via un logiciel de piratage. Le journaliste a, depuis, été entendu une dizaine de fois par la police judiciaire. En mars, il avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir insulté un juge sur Twitter.