Le Japon, qui accueillera en 2021 les premiers Jeux olympiques reportés de l'histoire, tente de trouver des solutions pour réduire les coûts engendrés par le projet. D'autant plus qu'avec la pandémie de Covid-19, les dépenses augmentent. Reportés en 2021 raison de la pandémie de Covid-19, les JO de Tokyo 2020 sont désormais contraints de revoir leur ambition. Les organisateurs de l'événement réfléchissent à des moyens de réduire la voilure des Jeux olympiques d'été, a déclaré, jeudi 4 juin, la gouverneure de la capitale nippone. Le Comité international olympique (CIO) avait annoncé fin mars le report du plus grand événement sportif au monde en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, qui a déjà tué des centaines de milliers de personnes dans le monde et quasiment mis à l'arrêt les déplacements internationaux ces derniers mois. Les Jeux doivent à présent débuter le 23 juillet 2021, mais les organisateurs sont face à un casse-tête inédit de réorganisation systématique des sites, des hébergements et des transports. Le quotidien Yomiuri Shimbun rapportait jeudi en citant des sources proches du dossier que tout le monde (athlètes, responsables officiels et spectateurs) serait obligé de subir un test de détection du coronavirus. « La priorité absolue est d'éviter le pire scénario, celui d'une annulation des Jeux », a dit au quotidien une source gouvernementale japonaise. Le porte-parole de Tokyo 2020, Masa Takaya, a refusé de livrer des précisions jeudi lors d'une conférence de presse, affirmant que des discussions sur des mesures contre le coronavirus auraient lieu « à partir de cet automne ». Le patron du CIO Thomas Bach avait déclaré le mois dernier que 2021 serait la « dernière option » pour organiser les JO de Tokyo, soulignant qu'ils ne pouvaient être reportés une fois de plus. Il avait refusé de dire si l'existence d'un vaccin serait une condition pour la tenue des Jeux olympiques mais s'était montré peu enthousiaste à l'idée de les organiser sans spectateurs. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a lui jugé « difficile » d'organiser les Jeux tant que la pandémie ne serait pas jugulée.