Deux individus âgés de 37 et 43 ans, dont un récidiviste ont été interpellés, mercredi, par les éléments de la brigade de lutte contre la cybercriminalité de Tanger en coordination avec leurs homologues de la préfecture de police de Casablanca. Et ce, pour implication présumée dans une affaire d'usurpation de fonction régie par la loi, d'usage de faux documents officiels et de trafic de matériel médical et paramédical sans licence. Les services techniques de la DGSN avaient repéré une publication diffusée sur Facebook, faisant la promotion de médicaments prétendument utilisés dans les cas d'avortement. Une enquête a été diligentée à la suite de cette découverte, dans plusieurs villes marocaines. Elle a abouti à l'arrestation, à Tanger, du premier suspect en possession de 35 médicaments destinés à la vente, en plus de la saisie d'un véhicule utilitaire et d'une importante somme d'argent provenant de ces activités illégales, indique dans un communiqué la DGSN Les recherches et les investigations ont permis d'arrêter le principal fournisseur. Celui-ci se faisait passer pour un gynécologue obstétricien. Il avait en sa possession 171 équipements utilisés à des fins médicales, des boites de médicaments pour femmes, des rendez-vous et ordonnances falsifiés, des virements bancaires en provenance de victimes potentielles dans plusieurs villes du Royaume. En plus de faux certificats de mobilité exceptionnelle, un ordinateur et une imprimante utilisés dans la falsification des documents, un fusil de chasse sans permis et une somme d'argent de 16.000 dirhams lui appartenant ont été trouvés à leur tour, précise la même source. Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, en vue de déterminer l'ensemble des actes criminels attribués aux suspects, les ramifications éventuelles de cette affaire dans de nombreuses villes marocaines, et la source des médicaments et équipements médicaux mis en vente saisis, conclut la DGSN.