com a appris que les services de la police judiciaire du district de police de Tiznit ont auditionné, le 21 avril dernier, Mohamed Ourkoch, brigadier des forces auxiliaires, dans le cadre de la plainte déposée contre la soeur de la députée pjdiste Amina Maelainine, qui a été interpellée, le 8 avril dernier, au quartier Youssoufia à Tiznit, pour avoir contourné le confinement. Iyehanidou Maelainine, soeur de la députée pjdiste Amina Maelainine, prise en flagrant délit de désobéissance du confinement, avait proféré des injures à l'encontre Mohamed Ourkoch, brigadier des forces auxiliaires. Elle l'avait également menacé ouvertement, dans un enregistrement audio, de lui faire payer son interpellation. Et ce, sur un ton agressif, outrageant, injurieux et d'une extrême vulgarité. Dans sa déposition, le plaignant, brigadier des forces auxiliaires, a déclaré avoir été, le 8 avril dernier, objet d'outrage de la part de Iyehanidou Maelainine, au moment de son interpellation pour violation de l'état d'urgence sanitaire ; ce qui a valu à la mise en cause une poursuite judiciaire en état de liberté provisoire. En effet, son audience est fixée au premier juin prochain. Il a par ailleurs indiqué que le 15 avril dernier, il a consulté l'enregistrement audio qui circulait sur whatsapp, comportant des propos injurieux et menaces. Il estime ainsi que cet enregistrement porte atteinte à sa personne et au corps des forces armées. Par conséquent, il a avisé sa hiérarchie pour prendre les mesures appropriées en l'objet, tout en maintenant sa position à poursuivre l'intéressée en justice. Dans ce cadre, des sources bien informées ont indiqué à Barlamane.com que les services de la police judiciaire du district de police de Tiznit ont tenté, vainement, au moment où Mohamed Ourkoch a été auditionné de contacter la soeur de la députée pjdiste Amina Maelainine sur son téléphone, constamment injoignable. Les mêmes sources de Barlamane.com soulignent également que le Président pjdiste du Conseil urbain de Tiznit a précédemment sollicité de Khalid Moutaki, délégué provincial de la santé publique, d'interner la mise en cause, vu ses crises nerveuses fréquentes, conformément à la volonté de la famille de la députée pjdiste cherchant ainsi à la déculpabiliser dans le cadre de cette affaire. Soulignons que dans le même cadre des infractions à l'état d'urgence sanitaire, le frère de l'ex-ministre des Sports, Moncef Belkhayat, Ismael Belkhayat Zougari, a été pris en flagrant délit de désobéissance au confinement. Il a été condamné à un an de prison, le 22 avril dernier, pour non-respect du confinement et outrage à fonctionnaire public dans l'exercice de ses fonctions. Une peine assortie d'une amende de 500 dirhams. La sanction est la même pour tout contrevenant. Pour rappel, depuis la déclaration de l'état d'urgence sanitaire par les pouvoirs publics, il a été procédé à l'interpellation d'un total de 61.129 personnes au niveau de l'ensemble des villes du Royaume, dont 32.725 ont été déférées devant les parquets compétents après la procédure de la garde à vue.