Le Front de libération du Macina (FLM, groupe salafiste djihadiste) a réussi à expulser l'État islamique au Grand Sahara (EIGS) de la commune de Ké-Massina, mais les affrontements n'ont pas cessé, a appris Barlamane.com. Les combats continuent entre le Front de libération du Macina (FLM) et l'État islamique au Grand Sahara (EIGS). FLM, un des groupes basés au Mali sous la bannière d'Al Qaïda, qui a chassé EIGS de la commune de Ké-Massina, à l'ouest de la région de Mopti près de la frontière mauritanienne. Les opérations armées se poursuivent près de la frontière burkino-malienne. FLM avait forcé l'aile ouest de l'organisation terroriste EI, récemment arrivée dans la région à se retirer de l'autre côté de la rivière, appelée localement «Herbinda», qui signifie «derrière les eaux» dans la langue locale. Il s'agit de la région qui s'étend le long des rives du fleuve du côté du Burkina Faso. Les événements derrière cette lutte se sont produits dans le cercle de Macina, collectivité territoriale dans la région de Ségou, où un homme surpris en train d'écouter de la musique a été tué par des éléments extrêmement radicaux de Daech. Les femmes y subissent les lois du groupe terroriste Daech, qui les empêche désormais de se déplacer, ce que refuse la katiba Macina, dirigée par le prédicateur Madou Koufa. Les rivalités entre les deux groupes se sont conjuguées en des affrontements incessants qui ont fait des centaines de victimes, avait appris la semaine dernière, Barlamane.com. Les attaques les plus meurtrières qui ont eu lieu dans la zone d'influence de l'EIGS, ont été toutes revendiquées par le groupe. Elles ont été menées dans un rayon de 250 km dans la région des trois frontières : Chinégodar (Niger, 89 soldats tués), Arbinda (Burkina, 42 morts, dont 35 civils), Inates (Niger, 71 soldats tués), Tabankort (Mali, 43 soldats tués) et l'attaque d'Indelimane (Mali, 49 soldats tués).