Le bac et le brevet 2020 seront entièrement validés en contrôle continu en France, tandis que selon les derniers chiffres officiels publiés jeudi 2 avril, l'épidémie causée par le coronavirus SARS-CoV-2 a provoqué la mort de 4.503 personnes dans les hôpitaux, dont 471 entre mercredi et jeudi. L'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger (A.E.F.E.) au Maroc est concernée par cette décision. C'est désormais officiel : crise sanitaire oblige, la session 2020 du baccalauréat sera validée, pour ses 750.000 candidats, au contrôle continu complet – autrement dit, sur la base des résultats obtenus lors des premiers trimestres de l'année, sans épreuves finales. Cette décision concerne les établissements d'enseignement secondaire et supérieur géré par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, situés au Maroc. «L'hypothèse d'une année blanche est à exclure complètement» a indiqué le ministère de l'éducation nationale marocain. «L'ensemble des épreuves du brevet et du baccalauréat général, technologique et professionnel sera validé en contrôle continu» en 2020, a annoncé le ministre français de l'éducation, Jean-Michel Blanquer, lors d'une conférence de presse vendredi 3 avril. Seul l'oral de Français est maintenu pour les élèves de première. Les élèves de BEP, CAP et BTS seront évalués également via le contrôle continu. «Il n'est pas possible que les élèves puissent passer le bac dans les conditions qui étaient celles des années précédentes», a justifié le ministre. La formule retenue «va permettre de travailler tout au long du mois de juin, jusqu'au 4 juillet, et donc de rattraper des semaines de cours ». Voici le détail des annonces du ministre de l'éducation français : Pour le bac général, technologique, les CAP et les BEP : «l'ensemble des épreuves sont validées par la note obtenue dans les disciplines concernées. On se basera sur le contrôle continu des trois trimestres, à l'exception des notes obtenues pendant la période de confinement. Les notes déjà attribuées aux épreuves anticipées de première sont gardées, donc le baccalauréat de français de l'année dernière. Il y aura un jury d'examen pour examiner les livrets des élèves. Autrement dit, le contrôle continu est examiné par un jury d'examen présidé par un inspecteur général dans chaque département de France et, le cas échéant, ce jury valorisera l'engagement et les progrès de l'élève». Pour le brevet : «pour les élèves de troisième, le diplôme sera obtenu à partir des notes que l'élève aura obtenues durant les trois trimestres, à l'exception des notes obtenues pendant la période de confinement, dans les disciplines concernées». Ce notes dites de confinement «ne compteront pas dans le contrôle continue parce que tous les élèves ne sont pas à la même enseigne. En revanche, cette période devrait permettre de préparer ce qu'on va réussir au troisième trimestre. Tous les élèves auront donc cours jusqu'au 4 juillet ; autrement dit : un élève doit être là jusqu'au bout pour avoir son diplôme national du brevet». Pour le bac français : « la note de l'épreuve écrite du baccalauréat de français sera la moyenne des notes obtenues par l'élève tout au long de l'année dans cette discipline. Là aussi, nous ne prenons pas en compte les notes obtenues lors de périodes de confinement, mais par contre, les épreuves orales de français, elles, sont maintenues. Nous l'organiserons à la fin du mois de juin ou au début du mois de juillet si les conditions sanitaires le permettent». Pour les BTS : «je donnerai des détails avec la ministre de l'enseignement supérieur au cours des prochains jours. Mais c'est la même logique qui vaudra pour le BTS, avec un contrôle continu et un diplôme validé par un jury d'examen présidé dans chaque académie par un universitaire et d'un inspecteur général». Pour les rattrapages : «c'est un point sur lequel je veux insister tout particulièrement : l'assiduité des candidats. Encore une fois, le fait de rester jusqu'au 4 juillet est une condition sine qua none pour obtenir le diplôme. Les candidats ayant obtenu entre 8 et 10 pourront passer des oraux de rattrapage dans les conditions habituelles. Autrement dit, nous gardons le principe de rattrapage au début du mois de juillet».