Toute une économie vit à l'arrêt depuis l'apparition de ce virus encore inconnu il y a quatre mois : le covid-19. Le tourisme n'est pas épargné et l'impact sur son économie, non quantifié à ce jour, risque d'être inédit. À Agadir, 60 établissements ont officiellement mis fin à leur activité. Le constat est le même à Marrakech où 80% des établissements ont déjà des intentions similaires, rapporte les inspirations économiques dans son édition du jour. Les rapatriements des touristes étrangers bloqués au Maroc, le traitement des remboursements de séjours annulés et la gestion des ressources humaines qui seront mises au chômage sont désormais le lot quotidien des opérateurs touristiques. Le secteur touristique, qui englobe 3.500 entreprises d'hébergement touristique, a déjà procédé à l'arrêt de nombreuses activités. Et face à la chute d'activité, le recours au chômage partiel va s'accentuer dans les prochains jours, surtout après la signature de la convention afférente à l'accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la pandémie du coronavirus (covid-19). Malgré de bons résultats en 2019, le coronavirus rend les perspectives concernant l'activité touristique en 2020 incertaines. La crise du coronavirus va coûter très cher au secteur du tourisme au Maroc. Impossible de chiffrer exactement l'ampleur de la crise économique liée au coronavirus, tout simplement parce qu'on ne sait pas quand elle prendra fin. Mais le manque à gagner risque d'être très important, pour ce secteur.