Les électeurs des villes de Rabat et Salé, simples citoyens ou responsables politiques, ont commencé à se rendre dès 8H00 ce vendredi, dans un climat de sérénité et d'espoir, aux bureaux de vote ouverts dans plusieurs établissements scolaires pour s'acquitter de leur devoir électoral. Les correspondants de ‘'barlamane.com'', ont constaté, dans le cadre de leur tournée dans plusieurs bureaux de vote, que l'affluence des électeurs, commencée timidement, n'a pas tardé à prendre du rythme et de l'allant. Telle est tout cas l'impression que s'est faite la correspondante de barlamane.com à travers une tournée dans un certain nombre de bureaux de vote à Salé. Les électeurs ont bravé les contraintes liées aux horaires de travail et à la mobilité urbaine, pour commencer très tôt à se diriger vers les bureaux de vote, quoique de façon éparse avant que le nombre d'arrivants n,e se fasse un peu plus compact. Les quelque électeurs contactés ont dit l'optimisme et les espérances qu'il attachent à ce scrutin pour sécréter des édiles locaux aptes à répondre leurs préoccupations. Tant dans la commune de Lamrissa que dans les quartiers Chemaou et Saïd Hejji, l'affluence était modeste à l'ouverture des bureaux, certainement en rapport avec l'heure matinale, mais au fil du temps l'afflux s'est fait plus consistant, les citoyens se présentant tour à tour pour décliner leur identité au moyen de la carte nationale et passer aux urnes, une fois les vérifications d'usage effectuées par les membres du bureau de vote. La sérénité était le fait marquant aux bureaux de Salé concernés par la tournée, le personnel de sécurité et les commissions de contrôle aidant, comme ont pu le constater les observateurs et les hommes des médias qui suivent l'opération. Ces derniers ont eu cependant des difficultés à accéder aux bureaux et à prendre des photos à l'intérieur. A sa sortie d'un bureau de vote, J.H a commenté l'afflux des citoyens en ces termes: « Il y a une bonne influence bien que c'est la matinée», a-t-il dit. Cette présence augure de bonnes choses», enchaîne-t-il. Un autre électeur, questionné sur les motifs de sa préférence pour tel ou tel candidat, a dit : « J'attend du candidat que j'ai choisi qu'il honore ses promesses… J'attend de lui qu'il trouve une solution au problème des transports à Salé en plus des problèmes de l'assainissement et des infrastructures et surtout celui de la sécurité qui préoccupe les habitants de la ville». Une électrice, L. Khadija, de Hay Al Amal a dit s'être rendue à l'école primaire Achouhada pour voter afin, dit-elle, «d'acquiescer à la volonté de ses fils qui lui ont demandé de voter pour le parti qui incarne pour eux, le sérieux et la volonté de changer la situation de leur quartier». «Je ne suis pas du tout experte en politique, mais je me fie à mes enfants», s'est-telle justifiée. Pour un autre électeur, à peine vingt ans, il dit vouloir exercer son droit démocratique à travers le vote, pour élire des gens qu'il juge « capables d'assumer leurs responsabilités » A quelques encablures de Salé, la capitale s'est réveillée aussi au rythme de l'opération électorale, avec comme point de ralliement des citoyens, les différentes établissements d'enseignement faisant office de bureaux de vote. Le correspondant de barlamane.com a fait un tout à travers différents bureaux de vote, notamment au quartier populaire Yacoub El Mansour mais aussi dans la circonscription électorale Riyad Agdal, où l'affluence paraissait faible aux premières heures, avant que les arrivées de citoyens ne gagnent en rythme. La logistique et les équipements mis en place dans les bureaux, pour le respect du secret du vote, ne souffrent d'aucune anomalie, a pu constater le correspondant, qui relève que le dispositif de sécurité déployé à l'occasion reste dans la limite de ce qui est d'usage en pareils rendez-vous. Le seul fait particulier est la faible représentation des partis dans les bureaux de vote où l'on a remarqué seulement 4 d'entre eux dans le bureau installé au collège Al Joulane, sachant que 13 listes de candidatures concourent à Yacoub El Mansour pour les communales et 17 pour les régionales. Dans ce bureau, on a constaté que le vote se déroule sous le regard vigilant d'observateurs relevant du Conseil national des droits de l'homme.