Les autorités catalanes ont démantelé un réseau de trafiquants de drogue établi par des individus d'origine marocaine dans plusieurs localités espagnoles. Une quantité conséquente de cocaïne et de haschisch ainsi que des sommes d'argent provenant de ce trafic ont été saisies. Les Mossos d'Esquadra, forces de police de la Catalogne, ont arrêté le 25 janvier neuf personnes de nationalité marocaine, âgées de 18 à 45 ans, dans plusieurs municipalités de la province de Tarragone, accusées d'avoir formé une organisation dédiée au trafic de drogues telles que la cocaïne, le haschisch et la marijuana, a indiqué, vendredi, la force de police civile la plus ancienne d'Europe. Selon les enquêteurs espagnols, les individus interpellés vendaient des substances illicites au détail dans une maison de Cubelles (Tarragone), qui était stratégiquement située pour éviter qu'elle ne soit localisée par la police. Les Mossos ont eu vent de l'existence et du fonctionnement de ce site au mois d'août, ce qui les a amenés à enquêter et à découvrir que les prévenus, de nationalité marocaine, y avaient établi un commerce de 12 heures au cours duquel ils vendaient de la cocaïne, du haschisch et de la marijuana à différentes personnes familières de l'endroit. L'enquête a également révélé la répartition des rôles qui existaient parmi les neuf personnes arrêtées, notamment des distributeurs et des vendeurs, ainsi que l'identité de ceux qui leur ont fourni des substances illégales en provenance d'autres municipalités voisines. Le 25 janvier, les neuf personnes ont été arrêtées dans les villes de Bellvei, Vilafranca del Penedès et Cubelles, et dans les locaux situés dans cette dernière municipalité. 172.000 euros en espèces, 125 grammes de cocaïne, 36 emballages de haschisch préparés pour la vente, 67 kilos de haschisch sous forme de pilules et 35 pots en verre contenant de la marijuana ont été saisis. Les enquêteurs estiment que la valeur sur le marché noir des drogues confisquées serait d'environ 137.000 euros. Les neufs personnes arrêtées ont été déférées devant le tribunal et le juge a décrété la détention provisoire de six d'entre eux et la liberté provisoire pour trois autres. Ils sont poursuivis pour atteinte à la santé publique et pour avoir appartenu à une organisation criminelle.