La chanteuse de 28 ans, visée par une nouvelle plainte, a été interdite de quitter le territoire. Son procès doit commencer le 10 février. La chanteuse marocaine Dounia Batma, inculpée lundi et interdite de quitter le territoire pour liens présumés avec des comptes anonymes sur les médias sociaux ayant visé des célébrités, fait l'objet d'une nouvelle plainte de la part de Mohamed Madimi, président du Centre national des droits de l'homme. Cette plainte concerne également six autres personnes, dont deux gérants de boîtes de nuit, dont l'un détient la nationalité irakienne, ainsi qu'une autre personne ayant fait l'objet d'antécédents judiciaires pénaux. Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Marrakech a décidé de poursuivre la chanteuse de 28 ans, ainsi que sa sœur, Ibtissam, pour «participation à l'accès frauduleux au système de traitement informatique des données et diffusion d'images et de déclarations d'autrui sans son consentement, dans le but de nuire ou de diffamer». Le juge d'instruction a ordonné le dépôt d'une caution de 500.000 dirhams. Selon les sources de Barlamane.com, le passeport de la chanteuse a été saisi. Son procès doit débuter le 10 février. Dounia Batma est soupçonnée d'être derrière deux comptes Instagram et Snapchat anonymes, appelés «Hamzamonbb», aujourd'hui indisponibles, qui diffusaient jusqu'alors des contenus attribuées à des personnalités publiques. Plusieurs plaintes déposées ont conduit à l'ouverture d'une enquête. La chanteuse a été entendue, lundi, plus de douze heures par les enquêteurs de la brigade nationale de la police judiciaire.