L'ennemi public numéro 1 suite aux attaques de Paris, Salah Abdeslam, a failli être arrêté 2 jours après les attentats, a fait savoir le ministre belge de la justice, Koen Geens, lors d'une interview à VTM qui sera diffusée ce mercredi soir. Selon ce responsable cité, par Het Laatste Nieuws, Salah Abdeslam » se trouvait vraisemblablement dans une habitation de Molenbeek 2 jours après les attentats de Paris ». Les services de renseignements l'auraient localisé dans la nuit du dimanche 15 au 16 novembre. L'homme le plus recherché d'Europe n'a pu être arrêté en raison du fait que le Code pénal belge n'autorise pas les perquisitions entre 23h et 5h du matin, sauf en cas de flagrant délit ou d'incendie. Contacté ce mercredi par le quotidien La Libre Belgique, le parquet fédéral a tenu à relativiser ces informations. Selon le journal, il y a bien eu des perquisitions le lundi à 5 heures du matin à une adresse de Molenbeek. Elles avaient été reportées de quelques heures en raison de l'interdiction nocturne pour ce genre d'opérations. Salah Abdeslam aurait pu se trouver à cette adresse, confirme le parquet. Toutefois, ces informations se sont révélées négatives : les soupçons étaient infondés, semble-t-il. Cette adresse, comme d'autres dans la commune, figurait dans la liste des maisons à contrôler dans le cadre de la traque d'Abdeslam. Il ne s'agirait donc pas d'une bourde policière : Salah Abdeslam n'étant pas à l'adresse en question, il ne s'est pas échappé durant la nuit en profitant des tranches horaires où les perquisitions sont interdites, toujours selon le parquet fédéral.