L'Espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, nommé hier cardinal par le pape François voit dans sa nomination, un signe de «soutien au dialogue inter-religieux actuel», principalement entre Islam et Christianisme. C'est aussi, selon lui une reconnaissance du travail et de la trajectoire de l'Eglise au Maghreb, et au Maroc en particulier, couronnés par la récente visite papale dans le Royaume. L'archevêque de Rabat, l'Espagnol Cristobal Lopez Romero, nommé cardinal hier par le pape François, a déclaré ce lundi à l'agence espagnole EFE que sa nomination devrait être lue comme un signe de «soutien au dialogue interreligieux actuel», principalement entre Islam et Christianisme. Dans une déclaration à EFE, la première après sa nomination, Lopez Romero a dit qu'il n'avait «aucune idée» qu'il allait être promu cardinal, une responsabilité qui, a-t-il précisé, n'a aucun impact sur son travail quotidien à la tête de l'Eglise au Maroc. López Romero a appris sa nomination à la fin de la messe principale de la cathédrale de Rabat, une messe où son téléphone ne cessait de vibrer sans qu'il sache pourquoi : «je n'avais aucune idée ou indice, on ne me demandait même pas si je voulais ou non», a-t-il expliqué. «La lecture à faire est la suivante : donner un autre signe de l'importance du dialogue inter-religieux [avec l'Islam], dans lequel s'inscrivent les voyages du Pape François à Abu Dhabi en février et à Rabat en mars», explique López Romero. Le nouveau cardinal a «personnellement» une troisième interprétation de sa nomination : «Je la vois comme un clin d'œil au royaume du Maroc, une forme de gratitude pour les efforts consentis pour le succès de la visite papale en mars, et une reconnaissance de l'engagement du Maroc à diffuser un Islam ouvert et en dialogue avec les chrétiens», dit-il.