Après que Lahbib Choubani, président du Conseil de la région de Darâa Tafilalet, ait décidé de porter plainte contre Lahcen Bouarfa, conseiller communal d'Errachidia, suite à un live publié par ce dernier, oú il fait état d'accusation de détournements de deniers publics de la part du président péjidiste. Une plainte qui n'intimide en rien Lahcen Bouarfa, qui y voit une tentative par Lahbib Choubani, de « sauver la face », lequel « croûle sous les fraudes ». Le conseiller communal, Lahcen Bouarfa, a décidé de porter plainte contre Lahbib Choubani, en riposte à l'intention de la région de Draâ Tafilalet de le traduire en justice, pour la production d'un live accusateur de fraudes financières. Contacté par nos nos soins, M. Bouarfa affirme disposer de tous les documents nécessaires qu'il a fait parvenir à son avocat, pour prouver ce qu'il avance à propos de Choubani et sa gestion interlope des deniers publics. Faux pas pour Lahbib Choubani, président du conseil de la région de Darâa Tafilalet, sur qui les rumeurs pleuvent à propos de vacances en Turquie avec sa famille, payées avec l'argent du conseil ; la fois de trop, pour Lahcen Bouarfa, conseiller communal de la région d'Errachidia, qui aujourd'hui, sort de son silence pour dévoiler les fraudes présentes et passées du politicien péjidiste. Les fraudes de Choubani remonteraient bien avant la présidence de la région. Lahcen Bouarfa en énumère plusieurs, notamment une liée à l'organisation d'une journée nationale de la société civile. Choubani, assure Bouarfa, l'avait organisée « quand il était ministre chargé des relations avec le parlement et de la société civile », une journée « pour laquelle il a dépensé plus d'un million de dirhams. Sans pouvoir dévoiler à la presse nationale et à tous ceux qui ont demandé, à qui a réellement bénéficié cet argent-là ». Cette somme d'argent a été répartie entre « des sociétés appartenant au PJD, des sociétés qui ont été créées une semaine avant l'événement », témoigne Lahcen Bouarfa. Bouarfa se souvient également d'une journée des chercheurs, organisée par Choubani encore une fois, et pour laquelle » il a également dépensé la somme d'un million de dirhams », et encore une fois, « il n'a pas montré les factures et ni rendu compte des détails des dépenses, argent du contribuable, qui a le droit de savoir où son argent est allé ». Il confie également que Choubani avait procédé à l'achat de minibus pour la rentrée scolaire. Or, soutient-il, « le règlement intérieur du conseil de la région ne permet pas d'effectuer des achats de ce genre. C'est formellement interdit puisque cela relève des prérogatives des conseils provinciaux ». Au début « Choubani avait acheté 50 minibus, puis 100 autres ont suivi », dont, pourtant, il n'a fait aucun usage, et qui « sont stationnés à l'Académie d'Errachidia sous un soleil accablant. » M. Bouarfa révèle en exclusivité à barlamane.com/fr qu'une personne X, dont il n'a pas voulu révéler le nom, a été chargée de vérifier auprès du concessionnaire de minibus le prix réel des véhicules et de le comparer à la somme débloquée par Choubani. La différence était de près de 70.000 dhs par minibus, sur un total de 150. » Par ailleurs, « la dernière fois qu'un conseil de la région s'est tenu à Errachidia, Monsieur le Wali, à deux reprises, lui a fait des remarques sur ces dépenses et sur l'opacité qui les entoure. A chaque fois, Choubani s'en sortait avec des réponses évasives », continue M. Bouarfa. Le mal est plus profond, renchérit Bouarfa puisque « plusieurs péjidistes ont bénéficié de cet argent. Je souligne et confirme que Choubani avait reçu le feu vert de Benkirane pour toutes ces actions ». « Benkirane n'a rien fait pour la patrie, il n'a même pas corrigé les actions frauduleuses de son parti, grâce auxquelles certains se sont enrichis illicitement en consommant l'argent du contribuable. Et c'est de mon devoir, en tant que conseiller et en tant qu'activiste associatif de dénoncer tout abus de pouvoir. », s'indigne M. Bouarfa.