Plusieurs rassemblements à travers le pays, sont prévus encore aujourd'hui. Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika et celle du président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaiz, les manifestants ne baissent pas les bras et attendent de nouvelles concessions. Les Algériens, en maintenant leur mobilisation, montrent qu'ils restent hostiles face aux propositions du pouvoir et qu'ils réclament le départ de ce qui reste du système. Pour rappel, mercredi 17 avril, le président du Conseil constitutionnel a présenté sa démission après une série de manifestations à son encontre. Le lendemain, le chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah s'est adressé dans un discours Aux Algériens, leur assurant qu'il protégerait les manifestants de toute violence. A son tour, le président par intérim Abdelkader Bensalah a décidé d'élaborer une commission de surveillance des élections. Sachant que l'élection présidentielle est fixée au 4 juillet 2019, que les candidats ont jusqu'au 19 mai pour déposer leur dossier, un seul candidat a déclaré son intention de se présenter pour lemoment : il s'agit de l'ancien général Ali Ghediri.