En réaction aux attentats contre les mosquées de Christchurch, le réseau social Facebook a annoncé qu'il va bannir dès la semaine prochaine toute "apologie" ou "soutien" aux thèses suprémacistes blanches. "Ces concepts sont profondément liés à des organisations qui font la promotion de la haine", a affirmé Facebook dans un communiqué. "Désormais, les gens auront toujours le droit de montrer leur fierté dans leur héritage ethnique, mais nous ne tolérerons plus l'apologie ou le soutien au nationalisme blanc et au séparatisme blanc", précise le groupe. La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern avait indiqué dimanche 17 mars qu'elle attendait des explications de Facebook et d'autres réseaux sociaux sur la diffusion en direct des images du carnage dans les mosquées de Christchurch.