Au Mali, au moins 130 personnes ont été tuées le 23 mars à l'aube par des membres présumés de groupes de chasseurs dogons près de la frontière avec le Burkina Faso. Des individus armés ont assassiné au moins 110 Peuls samedi 23 mars dans le centre du Mali, a fait savoir Moulaye Guindo, le maire de la ville de Bankass. Il s'agit de l'attaque la plus sanguinaire dans l'histoire récente dans la région. Des hommes déguisés en chasseurs Donzo ont pris ďassaut les localités d'Ogassagou et de Welingara, non loin de Bankass, dans la nuit de vendredi à samedi, aux alentours de quatre heures du matin (04h00 GMT), a-t-il expliqué. Dans un communiqué samedi soir à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a évoqué un bilan dépassant les 130 morts. « Au moins 134 civils, y compris des femmes et des enfants, auraient été tués et au moins 55 blessés » à la suite de l'attaque, indique-t-il, en affirmant être « choqué et outré » par ce massacre