Facebook a indiqué avoir supprimé 1,5 million de vidéos dans les vingt-quatre heures qui ont suivi les attaques contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch faisant 50 morts. Cette décision intervient alors que la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a indiqué ce dimanche 17 mars qu'elle attendait des explications de Facebook et d'autres réseaux sociaux sur la diffusion en direct des images du carnage dans les mosquées de Christchurch. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste », a déclaré la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern. « Mais au final, c'est à ces plateformes qu'il appartient de faciliter ces retraits ». « Je crois qu'il demeure des questions nécessitant des réponses, a-t-elle ajouté. Dans un communiqué, Mia Garlick, une responsable de Facebook en Nouvelle-Zélande, s'est engagée dimanche à « travailler 24 heures sur 24 pour retirer les contenus en infraction ». « Au cours des 24 premières heures, nous avons retiré dans le monde 1,5 million de vidéos de l'attaque, dont plus de 1,2 million bloquées lors de leur téléchargement », a indiqué Facebook.