La commission européenne à adressé ce mercredi à Bruxelles, ses félicitations au Maroc pour ses efforts considérables investis en matière de gestion des flux migratoires et a exprimé sa disposition à renforcer davantage « un partenariat plus étroit » avec le pays, apprend-on du rapport officiel de la Commission européenne publié ce mercredi 6 mars. Dans le bilan sur les progrès accomplis au cours des quatre dernières années, devant être adressé aux chefs d'Etat et de gouvernement membres de l'UE lors du prochain sommet de mars, la Commission européenne a accordé une mention singulière au Maroc en le caractérisant de « partenaire fiable, sérieux et engagé ». « Je voudrais féliciter le Maroc pour ses actions et l'assurer de notre soutien. Nous sommes impatients de développer un partenariat plus étroit, plus profond et plus ambitieux avec le Maroc », a indiqué Dimitris Avramopoulos, commissaire européen pour la migration, les Affaires intérieures et la Citoyenneté. Dans son rapport d'avancement sur la mise en œuvre de l'agenda en matière de migration, la Commission européenne a souligné que le Maroc a fourni des efforts précieux afin de renforcer le contrôle de ses frontières et a bridé le départ d'un grand nombre de migrants vers l'Europe. Dans la même veine, le rapport a mis en lumière les politiques migratoires adoptées par le Maroc en évoquant les deux opérations de régularisation menées par le Royaume en 2014 et en 2017, ayant permis la régularisation de la situation de 50 000 migrants. Le rapport a également mis l'accent sur « la coopération exemplaire entre le Maroc et l'Union Européenne » en mentionnant que « l'Europe est le partenaire le plus important du Maroc en termes de soutien technique et financier en matière de migration et s'emploie à développer davantage ses relations avec le Royaume afin de mettre en place un partenariat plus étroit, plus profond et plus ambitieux ». De surcroît, la Commission européenne a demandé d'intensifier l'aide fournie au Maroc en prenant en considération la hausse continue du nombre de migrants arrivant par la route de la méditerranée occidentale. Cette aide devrait inclure la poursuite de « la mise en œuvre du programme de 140 millions d'euros visant à soutenir la gestion des frontières ainsi que la reprise des négociations avec le Royaume sur la réadmission et l'assouplissement du régime de délivrance des visas ainsi que l'encouragement de la migration légale » précise le rapport.