Assaillis par les critiques de toute part sur leur gestion chaotique des affaires de la ville de Fès, les membres du parti de la justice et du développement, Driss Azami Idrissi à leur tête, recourent à des procédés peu amènes pour soigner leur image et ternir celle de leurs concurrents politiques. Après les sit-in de protestation et les critiques sur les réseaux sociaux notamment locaux, très suivis par la population, Driss Azami Idrissi, président/PJD du conseil de la ville de Fès, a mobilisé ses troupes pour neutraliser ces critiques en recourant à l'utilisation de l'argent pour acheter les consciences de certains blogueurs et animateurs de pages Facebook qui lui donnent des nuits blanches. Ainsi, selon des sources sûres de barlamane.com, Miloud El Bouazzaoui et El Houssaine El Abbadi, tous deux élus locaux et membres du parti de Saâdeddine El Othmani, ont approché récemment « S.S » et « M.A », activistes connus pour leurs critiques acerbes contre la gestion de Driss Azami Idrissi et son équipe, pour les récupérer moyennant finances et les utiliser contre leurs adversaires politiques, notamment le dénommé Rachid El Fayek du rassemblement national des indépendants. Dans ce cadre, un chèque d'un montant de 30.000 DHS, dont barlamane.compublie la copie, émanant du compte personnel de Miloud El Bouazzaoui et signé par ce dernier, a été remis à l'un de ces activistes en contrepartie de transformer sa page Facebook en tribune défendant l'action de Driss Azami Idrissi et du parti de la lampe et dénigrant son rival Rachid El Fayek, par ailleurs président/RNI de la commune Oulad Taib. Le jour même de la remise du fameux chèque, un article à été publié sur ladite page faisant l'éloge de Driss Azami Idrissi et fustigeant la gestion communale de Rachid El Fayek. Ce procédé condamnable témoigne du degrés de pourrissement qui ronge le parti de la lampe et de sa détermination à rester par tous les moyens aux affaires d'une part, et, d'autre part, encourage les maîtres chanteurs qui polluent le monde de la presse et donnent une mauvaise image du métier du journalisme.