La réunion de synthèse du bureau fédéral a finalement eu lieu mercredi dernier. On l'a fini comme on l'avait commencé : sans arriver à faire la synthèse. La réunion de synthèse du bureau fédéral a finalement eu lieu mercredi dernier. On l'a fini comme on l'avait commencé : sans arriver à faire la synthèse. Finalement la crise de notre football a été réduite à la portion congrue par l'ajustement de quelques postes au niveau du bureau fédéral. C'est à se demander s'il était vraiment nécessaire de soulever toute une tempête pour remplir un verre d'eau. Après une pléthore de réunions avec lesdits intervenants, les dirigeants de notre fédération se sont réunis pour conclure qu'il fallait éluder le fond du problème. La meilleure façon de compliquer une question délicate, c'est de la confiner dans les dédales inextricables des commissions, sous commissions et autres ateliers. Il fallait le faire du moment qu'il réussit bien à nos politiques dans l'investissement, dans le code de travail, dans l'assurance maladie obligatoire et autres. La révolution de notre football n'a pas eu lieu. Ce n'est nullement la dissolution de la direction technique, ni le départ de Mohamed Lamrani, ni encore la relance du championnat junior ou du centre de Maamora, qui chambouleront toute la donne. En définitive les décisions de la fédération n'ont rien apporté de nouveau sauf qu'elles essayent de corriger les erreurs du passé. Un mea culpa non déclaré. Comme le fait de rappeler Mohamed Moufid pour retrouver son poste de secrétaire général qu'il avait quitté avec fracas. L'homme avait démissionné non pas pour des raisons de santé comme l'indique le communiqué de la fédération. Mais pour protester justement contre les agissements de certains membres fédéraux qui ont mené notre football là où il est aujourd'hui. On l'a laissé partir et l'on a gardé Lemrani qui roulait en limousine et se prélassait dans un bureau spacieux pour se faire plaisir. C'est maintenant qu'on rectifie le tir après tant de dégâts. On avait supprimé le championnat Junior, on décide aujourd'hui de le reprendre. On avait négligé le centre national de Maamora, on a convenu de le relancer. Quant à la dissolution de la direction technique nationale, il faut convenir qu'elle ne servait à rien même quand elle était sur place. Personne ne s'en souciait comme le disait Rachid Taoussi pour se disculper. Il en a eu pour sa franchise tardive et inutile. Comme il est tout aussi inutile tout ce branle-bas fomenté par la fédération pour saupoudrer nos yeux par des décisions démagogiques.