Médi 1 TV est le meilleur élève de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Avec un parcours sans faute en matière de diffusion de la publicité au cours du mois de Ramadan, Médi 1 TV, la cadette des chaînes nationales, donne l'exemple. En effet, après avoir procédé, dans le cadre de ses missions de suivi et de contrôle, à la vérification de la conformité quantitative de la communication publicitaire diffusée par Al Oula, 2M et Médi 1 TV durant le mois de Ramadan 2012, par rapport aux obligations définies par leurs cahiers des charges respectifs, la HACA a constaté qu'en général les trois chaînes nationales ont plutôt bien respecté leurs obligations quantitatives, à l'exception de quelques légers dépassements pour 2M et Al Oula. Dans ce sens, la HACA a rappelé, dans un relevé détaillé établi par sa direction du suivi des programmes transmis en date du 4 septembre courant aux sociétés nationales concernées, que les obligations quantitatives unifiées en matière de publicité durant le mois de Ramadan imposaient aux trois services télévisuels publics un maximum de 6 minutes pour chaque séquence publicitaire ou «écran publicitaire» et de 18 minutes pour la durée totale des séquences publicitaires sur une heure donnée. Mais également, un minimum de 15 minutes devant s'écouler entre deux interruptions publicitaires successives à l'intérieur d'une même émission. Par contre, la HACA a spécifié que les résultats de cette vérification n'ont pas concerné la publicité non commerciale. Il s'agit, à ce titre, de la publicité concernant les eaux et forêt d'une durée d'une minute et de la publicité concernant la conservation foncière d'une durée d'une minute et trois secondes, pour leur caractère de sensibilisation. À compter aussi, la publicité incitative à la consommation des produits d'artisanat marocains d'une durée de 53 secondes, les deux spots de l'opération «Marhaba» destinée aux Marocains résidants à l'étranger, d'une durée d'une minute et 26 secondes et d'une minute 28 secondes et enfin le spot de la direction des impôts d'une durée de 47 secondes. S'y ajoutent les spots, diffusés hors séquences publicitaires, relatifs aux téléchargements des chansons sur les mobiles et aux concours télévisés proposés par certaines émissions. À ces derniers, s'ajoutent les génériques de lancement et de fin des publicités qui ne sont également pas comptabilisés. Ainsi, les trois chaînes nationales ont largement honoré la durée de la séquence publicitaire fixée à six minutes. Par contre, de légers dépassements ont été enregistrés contre Al Oula concernant le minimum de 15 minutes devant s'écouler entre deux interruptions publicitaires successives à l'intérieur d'une même émission. Ceux, tout aussi minimes, relevés auprès de 2M, concernent la durée totale des séquences publicitaires sur une heure donnée.