Les taekwondoïstes nationaux, contre toute attente, ont brillé par leur élimination dès les premiers tours. Wiam Dislam, dernière représentante du taekwondo marocain aux JO de Londres-2012, a été éliminée samedi 11 août au 1er tour de la catégorie des plus de 67 kg. Dislam, 4e joueuse mondiale, a été battue en mort subite (0-1) par la Cubaine Glenhis Hernandez. Outre Wiam Dislam, porte-drapeau de la délégation marocaine lors de la cérémonie d'ouverture de ces jeux, le taekwondo national était représenté également par Issam Chernoubi (-80 kg) et Sanaa Atabrour (-49 kg). Ils ont été évincés au 1er tour respectivement par l'Afghan Nesar Ahmad Bahawi (4-3) et l'Argentine Carola Malvina Lopez Rodriguez (1-0). Le taekwondo, cette discipline sur laquelle de grands espoirs ont été fondés pour, au moins, sauver la face, est sortie bredouille, elle aussi. «Le combat était très fermé. Wiam a opté pour les contre-attaques, mais son adversaire était plus rapide», a expliqué le directeur technique national (DTN) Hassan Ismaili, au terme du combat, dans une déclaration à la MAP. Et de poursuivre, que «elle avait l'avantage avant l'égalité au score mais elle n'a pas été efficace dans ses interventions et manquait de précision en dépit de plusieurs tentatives avant le recours au round décisif». «Les trois Marocains engagés dans les épreuves de taekwondo sont à leurs premiers Jeux Olympiques et manquaient d'expérience à ce niveau, d'autant qu'ils étaient sous pression», a conclu Hassan Ismaili. En effet, sur douze disciplines, l'athlétisme aura donc été la seule à avoir pu placer un candidat sur le podium, en la personne d'Abdelâati Iguider, médaillé de bronze sur 1.500m, aucune autre discipline n'a réussi à redorer le blason du sport national. Au marathon les deux Marocains qui ont été engagés dans cette épreuve, Rachid Kisri s'est classé 18ème avec un temps de 2h 15 09 alors que son compatriote Abderahim Bouramdane n'a pu terminer la course. Le Maroc détient la médaille d'argent de cette épreuve, obtenue en 2008 à Pékin par Jaouad Gharib, grand absent de l'édition de Londres.