Chaque année, le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) constate une forte saisonnalité de l'insécurité routière, avec un pic lors de la période estivale. C'est pour cela que le CNPAC a lancé un ensemble d'actions et d'opérations de communication et de sensibilisation à la sécurité routière durant la période estivale. «À travers ces actions, le Comité veille à toucher toutes les catégories d'usagers de la route eu égard aux spécificités de la période estivale marquée par un trafic et une mobilité intenses en et hors agglomération, notamment le grand flux vers les stations balnéaires, les colonies de vacances et les centres d'estivage», annonce-t-on au CNPAC. C'est dans ce cadre que l'opération «Espaces d'éducation routière dans les colonies de vacances» a été initiée le 2 juillet 2012 et se poursuit jusqu'au 9 septembre prochain. «Et ce, pour promouvoir la culture de la prévention et la sécurité routières et l'ancrage d'une culture de sécurité routière parmi les jeunes générations et l'intégration de l'éducation routière dans les différentes activités organisées dans les colonies de vacances selon une approche éducative, sociale et artistique», explique-t-on au CNPAC. Organisée dans le cadre de la convention de partenariat entre le CNPAC et le ministère de la jeunesse et des sports, cette opération bénéficiera à plus de 100.000 enfants qui seront encadrés par des éducateurs et des animateurs ayant reçu une formation dans le domaine de l'éducation à la sécurité routière. Cette initiative concerne 22 centres de colonies de vacances. «Afin de réussir cette opération, le CNPAC a mis à la disposition des centres d'estivage les différents outils pédagogiques, techniques et éducatifs nécessaires à faciliter aux enfants l'assimilation des règles de la circulation», ajoute-t-on de même source. Les différentes actions éducatives et culturelles programmées s'articulent autour de trois axes. Il s'agit des panneaux de signalisation et l'environnement routier, de l'enfant piéton, des passagers et conducteurs de vélo ainsi que de l'éthique de l'usage de la route. Toujours dans le cadre des efforts menés par le CNPAC pour faire baisser le nombre des accidents pendant la période estivale, il y a l'opération baptisée «Charrettes». Cette dernière consiste à équiper gratuitement les charrettes agricoles en plaques rétro-réfléchissantes et catadioptres pour augmenter leur visibilité la nuit. Le CNPAC a initié également des actions de sensibilisation organisées dans le cadre de partenariat avec des institutionnels, des professionnels et la société civile sur des thématiques liées à la prévention et la sécurité routières dans les différentes régions du Maroc. A cela, il faut ajouter le d'affichage en milieu urbain dans 13 villes du Royaume sur le respect des passages piétons et le respect des bandes cyclables ainsi que l'affichage en rase campagne à travers 168 panneaux bifaces pour traiter des thématiques telles que la vitesse, le dépassement défectueux et la fatigue. Pour votre sécurité nElément vital de sécurité passive du véhicule, la ceinture divise par 2 le risque d'être tué ou gravement blessé dans un accident de la circulation. nLe casque permet de diminuer le risque et la gravité des blessures de 70% et de 40% la probabilité d'un décès. nLe conducteur qui téléphone en conduisant a 4 fois plus de risques d'avoir un accident. Ce risque est indépendant du type de téléphone utilisé, qu'il soit tenu en main, équipé d'une oreillette ou muni d'un kit mains libres. Le nombre d'accidents pourrait être réduit de 7 à 8% si aucun conducteur ne téléphonait au volant. nLa vitesse est un facteur de risque et un facteur aggravant des accidents de la circulation. Elle est responsable de plus de 30% des accidents. nLe risque d'être tué en cas d'accidents entre un véhicule et un piéton croît substantiellement avec la vitesse. Les premiers cas mortels apparaissent dès une vitesse de 20 km/h. Le risque de décès est de 50% en cas de choc avec une vitesse de 45km/h et devient presque inévitable lorsque la vitesse est de 80 km/h.