Les Quinze Etats membres du Conseil de sécurité l'ONU s'apprêtent à voter mercredi après-midi, un projet de résolution pour le renouvellement du mandat de la Mission de Supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS), mais restent cependant profondément divisés quant au recours aux sanctions, la Russie menaçant d'opposer de nouveau un veto. Deux projets de résolution rivaux, visant une sortie de crise en Syrie, en prévision de l'expiration, le 20 juillet, du mandat de la MISNUS, sont sur la table du CS de l'ONU. Les deux projets, l'un présenté par la Russie et soutenu par la Chine, et l'autre par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal divergent sur l'adoption d'une résolution contraignante défendue par les Occidentaux. Le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies prévoit la possibilité de sanctions pour forcer un pays à appliquer une résolution, rappelle-t-on. Si les deux parties sont en faveur de la mise en oeuvre du plan Annan et des directives pour une transition politique définies lors de la réunion du Groupe d'action pour la Syrie le 30 juin à Genève, leurs vues divergent sur la meilleure approche pour assurer la mise en œuvre.