A Tanger, un jeune homme de vingt-quatre ans a été arrêté et a été traduit devant la Chambre criminelle près la Cour d'appel de la ville, pour avoir kidnappé et violé une mère de famille. Au départ, c'était une plainte déposée par la victime auprès de la police judiciaire de la ville du détroit faisant état des faits suivants : il était tard dans la nuit, quand elle est descendue du véhicule transportant le personnel de la société où elle travaille. Elle devait parcourir juste quelques mètres à pied pour arriver chez elle au quartier Masnana. Malheureusement, ce jeune lui a barré la route en la menaçant avec un couteau. Cette mère de cinq enfants l'a supplié de la laisser tranquille. Mais en vain, toujours brandissant son couteau, il l'a conduite vers un coin pas loin d'un hypermarché donnant sur la route allant vers Rabat. Là, il l'a obligée à se déshabiller et l'a violée avant de l'abandonner et prendre la poudre d'escampette. Mais la victime semble avoir reconnu son violeur qui n'est autre qu'un voisin. Les limiers de la PJ l'ont arrêté. Soumis aux interrogatoires, il a avoué avoir couché en plein air avec cette femme, mais c'était avec son consentement. Mais, au cours de l'interrogatoire, les enquêteurs lui ont rafraîchi la mémoire en lui montrant une autre plainte qui a été retirée par une victime qu'il a accepté d'épouser après l'avoir violée, forcé par la même chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Tanger.