Devant un public séduit d'avance, le chantre de la chanson marocaine n'a pas eu beaucoup de mal à envoûter le public algérois. L'opération séduction avait débuté à Timgad et s'est poursuivie le week-end à Alger. Sous une pluie d'ovations et de Salat wa Salem, lancées par la communauté marocaine établie à Alger, Doukkali a réconcilié l'espace d'une soirée deux cultures politiquement séparables. Devant un public séduit d'avance, le chantre de la chanson marocaine n'a pas eu beaucoup de mal à envoûter le public algérois. L'opération séduction avait débuté à Timgad et s'est poursuivie le week-end à Alger. Sous une pluie d'ovations et de Salat wa Salem, lancées par la communauté marocaine établie à Alger, Doukkali a réconcilié l'espace d'une soirée deux cultures politiquement séparable.s Doukkali a réussi à griser les mélomanes de la chanson marocaine. L'infatigable voix a brisé le mur du silence imposé par des calculs purement politiques. Une soirée durant, Doukkali n'avait pas eu besoin de visa pour franchir les frontières, il n'avait pas besoin d'alibi pour venir courtiser ses fans. Et c'est sous un déluge d'acclamations que le chanteur fera son entrée. Le chanteur entonne son sempiternel succès Allah La Yzid Akthar. Son luth, ne le quitte pas. Le ténor a sûrement pris de l'âge mais sa voix est intacte, toujours aussi vigoureuse et pleine d'émotion..Sa musique est puisée du terroir marocain et arabe. Ses paroles sont des perles qui résistent au temps. Engagé, Doukkali l'est sûrement ! Souk el-Bacharia est un cri que le chanteur lance contre la mondialisation. Il a pris des rides mais pas ses chansons.