La maison-mère de Maphar a réalisé de bons résultats en 2001. Elle considère les USA comme marché de préférence. Maphar, la filiale du groupe pharmaceutique français Sanofi-synthélabo procède à une restructuration qui touche à plusieurs de ses départements. Ses résultats sont appelés à évoluer, à l'instar des bonnes réalisations de la maison-mère. Cette dernière table pour l'année en cours sur une nouvelle progression de 25 % des résultats, après une hausse de 43 % du résultat net part du groupe (avant éléments exceptionnels et survaleurs) en 2001, à 1,376 milliard d'Euros. Par ailleurs, le Maroc est loin de constituer le pays phare dans sa logique commerciale. Et ça se comprend. Faible pouvoir d'achat, couverture médicale non généralisée….tant de paramètres qui amenuisent le niveau de ventes des médicaments. Les Etats-unis étant considérés comme le premier marché mondial de médicaments constitue pour elle une niche à approcher avec beaucoup de rigueur. Le groupe français pense avoir déjà bien accompli sa mission. Son chiffre d'affaires a augmenté de 36% aux Etats-Unis. Il y dispose désormais d'une force de vente de plus de 2.000 visiteurs médicaux. Avec 1,3 milliard d'euros, la contribution des Etats-Unis au résultat opérationnel du groupe a représenté une part de 41% en 2001, se rapprochant de celle de l'Europe (1,4 milliard d'euros, part de 45%). La directeur général de Sanofi a au préalable balayé les inquiétudes soulevées aux Etats-Unis après le dépôt par la société canadienne Apotex d'une demande de production d'un générique (copie moins chère) d'un médicament vedette du groupe, l'antithrombotique Plavix. "C'est une tempête dans un verre d'eau", a-t-il affirmé, en rappelant que la matière active du Plavix est protégée par un brevet "solide", en vigueur jusqu'en 2011. "Il y aura procès bien sûr, mais nous sommes convaincus que notre brevet est solide", a-t-il insisté. En 2002, ce médicament bénéficiera d'un effort de commercialisation accru, notamment une publicité directe auprès des patients aux Etats-Unis.