Le Groupe Société Générale a dégagé, en 2003, une rentabilité sur fonds propres de plus de 16 % après impôt, en maintenant ses orientations stratégiques. Le produit net bancaire a enregistré + 7 %. Réuni le 11 février sous la présidence de Daniel Bouton, le Conseil d'Administration de la Société Générale a arrêté les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2003. La croissance organique des activités et l'effet positif des acquisitions réussies ont contribué très positivement aux performances opérationnelles. L'amélioration significative de l'efficacité opérationnelle résulte notamment des actions de productivité entreprises depuis trois ans. La baisse de la charge du risque avéré est accompagnée d'un renforcement des provisions générales pour risque de crédit. Compte tenu de ces résultats et des bonnes perspectives, le Conseil d'administration propose à l'Assemblée générale une augmentation de 19 % du dividende. L'année 2003 a été marquée par une amélioration de l'environnement avec, en particulier, la reprise d'une croissance économique soutenue aux Etats-Unis et le maintien de taux d'intérêt bas. Dans ce contexte, le résultat net part du groupe progresse à 2,5 milliards d'euros sur l'année, en croissance de 78 % sur celui de 2002 ; le ROE après impôt augmente à 16,2 % contre 9,4% en 2002. Ces très bonnes performances sont le résultat d'une croissance soutenue du produit net bancaire, d'une baisse significative du coefficient d'exploitation et d'un coût du risque maîtrisé. Le quatrième trimestre, 2003 est en ligne avec l'ensemble de l'année (Résultat net part du groupe en hausse de 77 % par rapport au quatrième trimestre 2002 et ROE après impôt de 16,4 %). Le produit net bancaire augmente de 7,3 % à 15,6 milliards d'euros et de 8,7% à périmètre et change constants. Le produit net bancaire progresse de 4,3 % dans les Réseaux de Détail en France, de 17,6 % dans les Services Financiers et de 7,8 % dans la Banque de Financement et d'Investissement (+ 15,6 % à périmètre et change constants) ; à périmètre et change constants, les revenus des Gestions d'actifs sont stables sur l'ensemble de l'année, avec un net redémarrage au second semestre. Cette croissance demeure principalement assise sur un développement des fonds de commerce existants, complétée par des acquisitions ciblées réalisées dans les métiers à fort potentiel de croissance rentable (Services Financiers et Gestion Privée notamment).