La rencontre qui devait réunir hier la commission de la fédération avec l'Association Marocaine de la Presse sportive (AMPS) n'a finalement pas eu lieu. Le bureau de l'AMPS par la voix de son président, Najib Salmi, avait prévenu la fédération qu'il refuse de cautionner cette réunion. La rencontre qui devait réunir hier la commission de la fédération avec l'Association Marocaine de la Presse sportive (AMPS) n'a finalement pas eu lieu. Le bureau de l'AMPS par la voix de son président, Najib Salmi, avait prévenu la fédération qu'il refuse de cautionner cette réunion. La FRMF, rappelons–le, a décidé de se concerter avec plusieurs acteurs du football national pour « évaluer » la débâcle de la CAN. Contrairement aux autres interlocuteurs le vieux briscard, Najib Salmi, ne s'est pas prêté au jeu de la concertation tardive et il en explique les raisons : « Le bureau de l'AMPS a refusé de se réunir avec le bureau fédéral pour deux raisons majeures. La première étant le cadre de cette rencontre qui est essentiellement concentrée sur l'évaluation de la participation de l'équipe nationale à la CAN. Je considère que la position des journalistes à ce sujet est déjà connue à travers les articles des uns des autres. Et même si on veut élargir le débat sur l'avenir du football national, j'estime qu'une rencontre qui dure deux heures ne rime à rien sauf à faire prévaloir la démagogie sur tout autre réflexion sérieuse. Et puis franchement le journaliste n'est pas un décideur pour qu'il soit sollicité de cette manière. Il est et il doit rester le miroir qui reflète les faits de société ». Beaucoup de nos confrères partagent la réflexion du président de l'AMPS et considèrent l'initiative de la fédération comme relevant beaucoup plus de la démagogie que d'un quelconque esprit de concertation. Et pour cause la FRMF n'a osé demander l'avis des journalistes qu'après avoir mené notre football à la dérive. Or tout le monde sait que personne ne possède une potion magique pour guérir d'un coup, le temps de quatre réunions, un football gravement malade par la léthargie de ses dirigeants. C'est comme si on donne la mort à quelqu'un, par euthanasie, et qu'on appelle les secours pour le sauver. Pourtant les journalistes avaient pressenti, depuis plusieurs années, cette déroute pour sommer les dirigeants de remettre de l'ordre dans notre football. Ces derniers ont fait la sourde oreille et ont continué à dormir sur leurs lauriers. Leur réveil a été on ne peut plus brutal pour qu'ils soient assez lucides et oser démissionner sans avoir besoin de faire appel aux journalistes. Trop tard !