Après El Jadida, l'Association des femmes chefs d'entreprises du Maroc (AFEM) fera escale le 6 juin à Casablanca. Après El Jadida, l'Association des femmes chefs d'entreprises du Maroc (AFEM) fera escale le 6 juin à Casablanca. L'action étant de mettre en exergue l'importance de la médiation dans les échanges commerciaux et d'expliquer son intérêt aux femmes chefs d'entreprises. En entreprenant cette caravane, qui se veut à la fois régionale et sectorielle, l'AFEM confirme encore une fois son engagement en faveur de l'entrepreneuriat féminin. Selon l'association, le choix de la thématique de la médiation commerciale est avantageux d'où l'importance de son rôle en tant que l'un des modes alternatifs de résolution des conflits. En effet, la médiation est un outil important contribuant à l'amélioration du climat des affaires. Initiée par la «commission Médiation» et en partenariat avec la Société financière internationale (IFC), membre du groupe Banque mondiale, la première étape de ses escales a connu un grand intérêt. 34 femmes chef d'entreprises sont parties à El Jadida, à la rencontre des médiatrices expertes de l'AFEM pour mettre le point sur certaines questions relatives à la médiation. Cet événement revêt principalement une dimension de sensibilisation de proximité visant à faire adhérer le maximum d'entreprises, membres de l'AFEM, à ce projet. «La commission médiation de l'AFEM a été créée depuis plus d'une année, ayant un plan d'action soutenue axé à la fois sur la sensibilisation et la vulgarisation de cette notion», souligne à ALM Afifa Ouazzani Boutaleb, présidente de la commission Médiation au sein de l'AFEM. Et de poursuivre que «les femmes présentes à la rencontre d'El jadida ont eu réponses à toutes leurs questions. Le débat était riche et a permis à toute l'audience de faire les parts des choses et de distinguer entre ce qui est médiation et arbitrage». En effet, toutes les interrogations des femmes chefs d'entreprises se sont articulées autour du déroulé du processus de médiation, de ses modalités et sa flexibilité. Notons qu'elles sont une dizaine d'adhérentes à l'AFEM à être, à ce jour, formées à la médiation. Une formation qui a été assurée en parallèle par le Centre euroméditérrannéen de la médiation et de l'arbitrage (CEMA) qui compte parmi son staff aujourd'hui des médiatrices de l'AFEM agréées. «Le soutien scientifique du CEMA nous a été bénéfiques dans la mesure où il a permis aux membres de notre association d'assimiler davantage la médiation et de contribuer à la résolution des litiges des autres adhérentes», précise Mme Ouazzani Boutaleb. Le processus de formation s'étendra à d'autres sessions. L'AFEM renouvelera ce cycle et aura recours à la prospection pour l'identification des litiges aptes à être résolus à travers la médiation.