Le service préfectoral de la police judiciaire de Laâyoune a pu élucider le mystère ayant entouré la disparition d'un jeune fonctionnaire. Le service préfectoral de la police judiciaire de Laâyoune a pu élucider le mystère ayant entouré la disparition d'un jeune fonctionnaire. Après une période de suspense qui a duré plus de dix jours, les limiers de la police judiciaire ont pu résoudre l'affaire de la disparition du jeune fonctionnaire sahraoui Hamdi Tarfaoui depuis le vendredi 18 mai dans des circonstances douteuses. Ce qui a donné lieu à une série de rumeurs tout au long de ces derniers jours au niveau de la ville de Laâyoune. Un communiqué rendu public mercredi dernier par le procureur général près la Cour d'appel de Laâyoune a affirmé que le jeune Hamdi Tarfaoui a été «victime d'un meurtre». Le présumé meurtrier a mutilé son corps, avant de l'emporter à son domicile et de l'enterrer dans le patio. Le service préfectoral de la police judiciaire de Laâyoune avait souligné que l'enquête menée par les services de police, épaulés par des experts de la police scientifique et technique, a démontré que la victime avait été étranglée à l'intérieur d'une chambre qu'elle louait avec son bourreau. Selon des sources proches du dossier, ce crime aurait été accompli suite à de « vifs échanges» entre les protagonistes «en rapport, ajoute la police, avec des comportements personnels». La police a réussi à exhumer le corps, suite à ses investigations, ainsi qu'un certain nombre de ses objets personnels. L'assassin présumé a été placé en garde à vue, sur instruction du parquet, avant d'être traduit devant la justice, après clôture de l'enquête. D'après les mêmes sources, le présumé meurtrier est originaire de la ville de Laâyoune, sans emploi précis, et ayant été adopté par une femme. Il jouissait d'une bonne réputation auprès des voisins qui ont été surpris par les actes qui lui sont attribués. Les éléments de la police judiciaire de Laâyoune ont découvert un autre cadavre appartenant à une jeune femme âgée de 25 ans et mère d'une fille, portée disparue depuis plus de 20 jours sur les mêmes lieux du crime, plus exactement au même patio où le corps de M. Tarfaoui a été retrouvé. Le présumé meurtrier sera traduit la semaine prochaine devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Laâyoune et mettre ainsi fin à cette affaire ayant causé beaucoup de peur auprès de la population de Laâyoune peu habituée à ce genre de crime.