Les dossiers traités couvrent des crimes plus au moins classiques comme la violence, la drogue, l'escroquerie et l'émigration clandestine à des crimes qui prennent de plus en plus d'ampleur comme les crimes informa-tiques ou encore le vol de voitures. La Sûreté nationale a déféré devant la justice 317.643 personnes. Le chiffre a été dévoilé par le directeur général de la DGSN au cours d'une cérémonie célébrant le 56ème anniversaire de la création de la Sûreté nationale. Cet événement fut une occasion pour dresser un bilan des activités de la Sûreté nationale en 2011. On apprend ainsi que le nombre d'affaires traitées par la police a atteint 279.277. Les dossiers traités couvrent des crimes plus au moins classiques comme la violence, la drogue, l'escroquerie et l'émigration clandestine à des crimes qui prennent de plus en plus d'ampleur comme les crimes informatiques ou encore le vol de voitures. Pour y faire face, les services de police semblent adopter une nouvelle approche plus intégrée marquée par le renforcement de l'aspect pratique dans les interventions des services de sécurité, parallèlement à leur ouverture sur les derniers progrès scientifiques et techniques. Dans ce sens, deux laboratoires régionaux ouvriront leurs portes prochainement à Fès et Marrakech. Ils seront chargés de l'expertise technique des équipements électroniques et les supports numériques qui leur sont reliés, utilisés dans les crimes. En outre, de nouvelles équipes spécialisées dans la lutte contre le crime ont vu le jour. Elles s'occupent notamment de la surveillance de la sécurité des établissements bancaires, financiers et des agences de transfert de fonds, la protection des établissements d'enseignement. Cette nouvelle approche est également axée sur le renforcement des compétences des ressources humaines des services de police. Le directeur général de la DGSN a souligné dans une allocution, lue en son nom, que les nouveaux défis sécuritaires qui découlent des changements économiques et sociaux intervenus dans le monde incitent le Maroc à renforcer sa coopération avec plusieurs pays amis et organisations gouvernementales et non gouvernementales opérant dans ce domaine. Dans ce sens, la Sûreté nationale, en coopération avec ses partenaires, a organisé l'année dernière 113 sessions de formation au profit de 943 fonctionnaires de police dans différents domaines, notamment la violence dans les stades, la vidéosurveillance, l'exploitation des programmes informatiques dans l'analyse des données, la sécurité des réseaux de communication, la protection des bâtiments de production d'énergie contre les agressions et attaques terroristes et la protection contre les armes chimiques. Cette stratégie qui accorde une grande importance à la proximité a également été conçue pour accompagner le découpage territorial. Ainsi, la DGSN a procédé, en 2011, à la construction notamment de trois préfectures de police à Tétouan, Tanger et Beni Mellal, de deux garnisons des groupements d'intervention rapide à Laâyoune et Rabat, et de trois sièges de districts provinciaux à Ouezzane, Benguérir et Sidi Slimane. D'autres projets sont en cours de réalisation dont le siège de la préfecture de police de Settat et six districts provinciaux. La réalisation de trois préfectures de police, 13 districts, neuf circonscriptions, six arrondissements, six écoles de police et neuf garnisons des groupements d'intervention rapide est également programmée. Par ailleurs, la DGSN a mis en place des mesures en vue de la généralisation de la nouvelle carte d'identité nationale. Il a été question de porter le nombre des centres d'enregistrement des données d'identification de 65 à 89, ce qui a permis la réalisation de plus de 208.000 cartes d'identité électroniques à l'occasion du référendum sur la nouvelle Constitution. Des unités mobiles pour la réalisation des cartes d'identité électroniques à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc sont entrées en service.