23 individus ont été condamnés, mercredi dernier, pour actes de violence et de hooliganisme survenus à Dakhla le dimanche 25 septembre. 23 individus ont été condamnés, mercredi dernier, pour actes de violence et de hooliganisme survenus à Dakhla le dimanche 25 septembre. La chambre criminelle près la Cour d'appel de Laâyoune a prononcé, mercredi soir, des peines allant de 6 mois à 3 ans de prison ferme à l'encontre des personnes impliquées dans les actes de violence dont Dakhla a été le théâtre après le match de football ayant opposé, au mois de septembre dernier au stade Al-Massira de la ville, la Mouloudia de Dakhla et Chabab de Mohammedia, pour le compte de la 1ère journée du championnat amateur de première division, rencontre qui s'est soldée par la victoire du Chabab de Mohammedia par 3-0. Ces actes ont fait 7 morts, dont deux parmi les forces de l'ordre. Trois personnes ont trouvé la mort après avoir été heurtées intentionnellement par des véhicules appartenant à des repris de justice. Les quatre autres victimes sont mortes suite à des actes de violence. Des dégâts matériels ont également été enregistrés lors de ces incidents. Des établissements commerciaux ainsi que huit véhicules ont été incendiés. Ainsi le tribunal a condamné à la prison ferme six mis en cause à trois ans, deux individus à un an et demi et six autres à un an. La même juridiction a également prononcé des peines de 10 mois de prison ferme à l'encontre de l'un des prévenus, de 8 mois à l'encontre de 4 personnes et de 6 mois à l'encontre de 4 autres personnes après confirmation des charges retenues contre eux. Les prévenus ont été poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour «formation d'une bande criminelle, complicité de meurtre avec préméditation, complicité et tentative de meurtre avec préméditation, entrave à la circulation sur la voie publique, participation à une querelle, délits contre des personnes, ivresse publique et manifeste, détention et consommation de drogues et atteinte à des fonctionnaires publics lors de l'exercice de leurs fonctions». Dans son réquisitoire, le parquet général avait requis l'inculpation de l'ensemble des prévenus, selon les dispositions du Code pénal, soulignant que «leur culpabilité a été établie». De son côté, la défense des mis en cause a demandé leur acquittement pour «absence de preuves et invalidité des procès-verbaux de la police judiciaire, considérant que les accusations sont dénuées de tout fondement juridique». Sept mois après ces événements ayant considérablement terni l'image de la ville, Dakhla renaît de ses cendres pour bien se positionner sur le marché touristique aux niveaux national et international.