Les parents doivent être plus vigilants lorsqu'ils souhaitent inscrire leurs enfants dans les établissements d'enseignement privés. Les parents doivent être plus vigilants lorsqu'ils souhaitent inscrire leurs enfants dans les établissements d'enseignement privés. Les conséquences peuvent être lourdes pour l'avenir des élèves. Dans un communiqué, le ministère de l'éducation nationale met en garde les parents en les appelant à s'assurer du statut légal de ces établissements. Une mesure nécessaire pour éviter toutes sortes de problèmes rencontrés à l'avenir notamment lors de l'équivalence des diplômes. «Il s'agit pour les parents d'éviter toute difficulté pouvant se produire à l'avenir, lors de l'équivalence des diplômes obtenus, d'éventuels tests ou encore de l'inscription des élèves dans d'autres établissements scolaires, qu'ils soient publics ou privés», indique un communiqué du ministère. Le constat est là : certaines écoles privées n'hésitent pas à recourir à des annonces et des affiches publicitaires mensongères en induisant des parents en erreur. Une situation perceptible au niveau des programmes éducatifs autorisés , la nature des diplômes délivrés ainsi que sur les tests auxquels ces écoles soumettent les élèves. «La procédure prévue par la loi 06-00 formant statut de l'enseignement scolaire privé n'est pas appliquée par de nombreux établissements», reconnaît Bendaouad Merzaki, directeur de la promotion de l'enseignement privé et du préscolaire au ministère. Pour éviter toutes sortes de surprises, M. Merzaki explique qu' «une liste de tous les établissements privés autorisés par le ministère a été répertoriée et mise à la disposition des parents au niveau des Académies régionales de l'éducation et de la formation ainsi que les délégations régionales du ministère. Par cette initiative, nous voulons que les parents soient informés sur la situation légale de chaque école». Rappelons à ce sujet que l'enseignement scolaire privé concerne l'enseignement primaire, collégiale, l'enseignement secondaire et la préparation du BTS ainsi que les classes préparatoires aux instituts et écoles supérieurs. Du côté des parents d'élèves cette mise en garde constitue un premier pas qui mérite d'être applaudi. «Il s'agit d'une initiative louable de la part du ministre contre toute forme d'arnaque . Le problème avait déjà été soulevé avec l'ancien ministre de l'éducation nationale mais sans résultat. Cette mesure est le résultat de tout un plaidoyer des parents d'élèves qui pendant des années ont revendiqué une solution à cette situation», affirme Mohamed Qnouch, président de la Fédération des associations des parents d'élèves de Casa-Anfa. Outre le problème de reconnaissance des diplômes, M. Qnouch pointe du doigt le non-respect des dispositions légales des écoles privées notamment au niveau de l'article 13 de la loi 06-00 qui autorise dans des cas exceptionnels aux enseignants de ces écoles de se faire assister de formateurs ou d'enseignants exerçant soit dans des établissements d'enseignement ou de formation scolaire publics. «Nous ne voulons plus que les enseignants du public exercent dans les écoles privées. Les établissements d'enseignement scolaire privé doivent disposer d'enseignants permanents», conclut-il.