Nous sommes le matin du mercredi 4 avril. Au niveau de la commune rurale Ouled Ziane, à Benslimane, et plus précisément sur la route menant vers Khouribga, les éléments du commandement de la Gendarmerie royale de Benslimane dressent un barrage de contrôle. En fait, tout semblait calme, les conducteurs respectant le point de contrôle ralentissent et s'arrêtent au niveau du barrage. Nous sommes le matin du mercredi 4 avril. Au niveau de la commune rurale Ouled Ziane, à Benslimane, et plus précisément sur la route menant vers Khouribga, les éléments du commandement de la Gendarmerie royale de Benslimane dressent un barrage de contrôle. En fait, tout semblait calme, les conducteurs respectant le point de contrôle ralentissent et s'arrêtent au niveau du barrage. Des fois, les gendarmes demandent les papiers à quelques uns des automobilistes et fouillent leurs véhicules; alors que pour d'autres ils font signe de partir. Bref, il s'agit d'un contrôle routinier qu'ils effectuent quotidiennement pendant longtemps. Tout d'un coup, ils remarquent une voiture Mercedes Vito grise arrivant à très vive allure de la commune Daffali, province de Sidi Kacem et s'acheminant vers la route donnant sur Khouribga. Le chef de la brigade lève sa main droite faisant signe à l'automobiliste de réduire la vitesse et de s'arrêter. Mais le conducteur de la Mercedes Vito, portant des plaques minéralogiques de Rabat, a préféré foncer le barrage de la Gendarmerie royale, et part à toute allure. Les élements de la Gendarmerie royale de Benslimane embarquent sur leur Jeep et démarrent à grande vitesse. Une course-poursuite s'engage. Les deux personnes qui sont à bord de la Mercedes Vito ne comptent nullement obtempérer. Et les gendarmes ne comptent pas abandonner. Le gendarme derrière le volant accélère, il atteint une vitesse dépassant les 140 km/h. La Jeep arrive au niveau de la Mercedes Vito, et intime l'ordre au conducteur pour s'arrêter. Et au lieu de s'exécuter, l'homme qui occupe le siège du passager a tirer deux balles d'une arme à feu. Et pourtant la course-poursuite se poursuit sans que les gendarmes n'aient à utiliser leurs armes. Soudain, la Mercedes Vito s'arrête, les deux hommes en sortent et se mettent à courir. Les gendarmes arrêtent leur Jeep, en descendent et partent à la poursuite des fuyants. Ils arrivent à maître la main sur la personne armé d'un fusil de chasse, de marque Benelli, alors que le chauffeur leur a glissé entre les mailles du filet. Menotté, le mis en cause, Abderrahim, âgé de trente ans, repris de justice, a été placé à bord de la Jeep, et pendant ce temps les gendarmes commencent à fouiller la Mercedes. Ils y découvrent 9 sachets en joute renfermant un poids global de 225 kg de kif en tige, 95 sachets en plastiques contenant, chacun, un kilo de tabacs en feuilles et quatre cartouches de calibre 12mm.