Les produits de la mer constituent un secteur important pour l'économie de Dakhla, ce secteur englobe la pêche et les activités en aval de la pêche. Un important investissement sera réalisé dans la baie de Dakhla par des investisseurs australiens et marocains ce qui va faire d'elle un leader mondial de production de coquillages. Ce projet coûtera plus de 240 millions DH. Les produits de la mer constituent un secteur important pour l'économie de la ville de Dakhla, ce secteur englobe la pêche et les activités en aval de la pêche, à savoir la transformation, la commercialisation, la distribution, la logistique et la recherche. Dans ce cadre un ambitieux projet sera réalisé dans la ville de Dakhla. Il a été présenté récemment au wali de la région, Hamid Chabar, par un groupe d'investisseurs marocains et australiens en visite à Dakhla. Ainsi, ces hommes d'affaires intéressés par les possibilités d'investissement qu'offre la région du golf de Dakhla sur le plan biologique marin et envisagent la réalisation d'un projet dont le coût global est de plus de 30 millions de dollars, soit l'équivalent de 240 millions de dirhams et qui va engendrer la création de quelque 400 postes d'emplois directs et indirects dans la zone réputée mondialement par la richesse de ses eaux. Selon Steven Cooper, le directeur général de la société australienne Kilcunda Abalone Farm, quo-porteur du projet en association avec des investisseurs marocains, une fois réalisée, l'unité de production assurera l'élevage d'ormeaux (truffes de la mer), le projet sera d'envergure pour la ville de Dakhla. Cependant, le ramassage et la commercialisation des coquillages sont parmi les activités les plus exercées dans les plages situées près de la ville de Boujdour, et qui disposent de grands gisements naturels de coquillages et de crustacés. Cette zone est réputée parmi les plus poissonneuses du littoral marocain. Cette activité représente un atout considérable pour cette ville notamment en ce qui porte sur la création d'emplois directs et indirects. Régulièrement, les recherches sont effectuées par l'Institut national de recherche halieutique au niveau des sites de pêche de la région de Oued Eddahab- Lagouira pour autoriser ou interdire le ramassage et la commercialisation des coquillages en cas de présence de biotoxines marines à des teneurs anormales. Une fois la zone est classée, c'est le laboratoire de la surveillance de la qualité et de la salubrité du milieu marin, qui entame un programme de surveillance visant les activités suivantes : surveillance bactériologique, surveillance chimique, et surveillance phytoplancton toxique. Cette région est la plus poissonneuse au Maroc avec 65% du potentiel halieutique national exploitable. D'après des hommes d'affaires locaux, cet investissement est très important pour l'économie locale, et devrait être un modèle à suivre par d'autres investisseurs étrangers, ce qui renforcera certainement l'attractivité de cette région du Royaume de plus en plus ouverte aux hommes d'affaires et aux sociétés étrangères.