«Cette reforme implique que tout possesseur d'agrément est tenu de respecter un cahier des charges afin qu'il puisse offrir un service professionnel et sur la base du mérite», a souligné le ministre. La concurrence et le respect du cahier des charges sont les deux principes sur lesquels va se baser la réforme du secteur du transport. C'est ce qu'a indiqué mardi à Casablanca Aziz Rabbah, ministre de l'équipement et du transport, à l'ouverture de la première étape des «Escales sectorielles», initiées par la CGEM sous le thème «La mobilité : vecteur du progrès et de compétitivité». «Cette reforme implique que tout possesseur d'agrément est tenu de respecter un cahier des charges afin qu'il puisse offrir un service professionnel et sur la base du mérite», a souligné le ministre. Selon M. Rabbah, il sera question d'accompagner durant 5 ans les bénéficiaires des agréments afin qu'ils puissent s'adapter au nouveau régime basé sur le professionnalisme et le mérite. Et de souligner la disposition du gouvernement à coopérer et à «prendre les décisions politiques difficiles» pour faire aboutir ces réformes, ajoutant que la réforme du secteur du transport et de la logistique passe par la collaboration et le partenariat entre décideurs, professionnels et l'ensemble des acteurs concernés. Pour sa part, le président de la CGEM, Mohamed Horani, a exprimé la disposition de l'organisation patronale à travailler en commun avec le gouvernement «sans confrontation ni complaisance» pour la réussite de ces réformes et pour consacrer le principe du partenariat public-privé. Rappelant l'une des missions de la Confédération en tant que force de proposition pour faire avancer les réformes en cours dans le pays, il a souligné le contrat-programme 2010-2015 signé entre le gouvernement et les professionnels du secteur, programme qui vise entre autre à faire baisser les coûts logistiques de 20 à 15% du PIB à l'horizon 2015 pour s'approcher de ceux des pays émergents. Abdelilah Hifdi, président de la Fédération du transport, relevant de la CGEM, a donné un aperçu sur les différentes composantes du secteur, abordé les problèmes et difficultés qui entravent sa mise à niveau avant d'exposer les propositions des professionnels pour dépasser ces embûches.