Le rideau est tombé dimanche soir à Agadir sur la confrontation Maroc-Argentine pour le compte du groupe mondial de la Coupe Davis de tennis. La dernière journée a connu les 3-ème et 4-ème simples remportés par les Argentins, déjà assurés de la qualification après trois victoires. L'équipe d'Argentine s'est qualifiée aux quarts de finale de la Coupe Davis 2004 en remportant les cinq rencontres (4 simples et 1 double). Au 3ème simple, Mehdi Tahiri a été battu par Guillermo Coria (4-ème mondial) sur le score de 2 sets à 0 (6/2, 7/6), tandis que Mounir El Aarej s'est incliné face à Agustin Calleri en trois sets (7/6, 3/6 et 6/1) dans la dernière rencontre. Certes l'équipe d'Argentine, l'une des meilleures au monde, a dominé de bout en bout ce duel, mais il convient de signaler que le Maroc avait entamé ce rendez-vous avec des handicaps de taille dus à l'indisponibilité du numéro un du tennis national Younès El Aynaoui et la blessure de Hicham Arazi lors de sa première rencontre contre David Nalbandian. Arazi a été acculé à l'abandon au 4-ème set après avoir entamé le match en force en remportant le 1-er set (6/4). Dans de telles conditions et devant une équipe argentine composée de 6 joueurs classés parmi les 50 meilleurs du tennis mondial, les jeunes tennismen marocains, Mounir El Aarej et Mehdi Tahiri, manquant de préparation pour une telle confrontation et surtout d'expérience à ce stade de la compétition, n'ont pas désarmé et "ont fait ce qu'il fallait faire". Dimanche après-midi au 4-ème simple, Mounir El Aarej (404-ème) a failli créer la surprise contre Calleri (20-ème ATP), en l'obligeant au tie-break au premier set et en empochant le 2-ème sur le score de 6 à 3. Auparavant, Tahiri (611-ème mondial) avait tenu tête à Coria, vainqueur vendredi de Mounir El Aarej à l'ouverture des hostilités. En l'absence des leaders de l'équipe nationale, Mounir El Aarej et Mehdi Tahiri ont tenté de colmater les brèches en se mesurant à des joueurs aguerris sur le circuit international. Leur volonté de bien faire n'a pas suffi contre des Argentins mieux nantis. Mais, ce fut une expérience bénéfique pour la suite de leur carrière.