Après la dernière journée du groupe B qui s'est jouée en Guinée équatoriale lundi soir, nous connaissons désormais, suite à la victoire de la Côte d'Ivoire 2 à 0 face à l'Angola et celle du Soudan 2 à 1 sur le Burkina Faso Après la dernière journée du groupe B qui s'est jouée en Guinée équatoriale lundi soir, nous connaissons désormais, suite à la victoire de la Côte d'Ivoire 2 à 0 face à l'Angola et celle du Soudan 2 à 1 sur le Burkina Faso, les deux premiers quarts de finale de la CAN 2012. La Côte d'Ivoire, première du groupe, rencontrera à Malabo la Guinée équatoriale et le Soudan la Zambie à Bata le 4 février. Deux jours donc nous séparent de cette deuxième phase historique pour les uns et habituelle pour d'autres. En effet, en ouverture de ce deuxième tour, la Zambie- qui n'a perdu aucun match - coachée par le rusé Hervé Renard affrontera le Soudan, la sélection surprise, qui a déjà composté son billet pour le tour suivant. Mais cette CAN 2012 apporte en sa 28ème édition un démenti formel et clair aux anciennes lectures figées qui disqualifiaient les équipes jugées «faibles» avant que celles-ci ne disputent leurs matchs. C'est pourtant vrai, personne ne pariait sur le Soudan qui a agréablement surpris le public. Donc, même si son futur adversaire est plus fort «sur le papier», cela ne veut plus rien dire. Désormais c'est à l'œuvre qu'on connaît l'ouvrier. Fini le temps des spéculations. Ceci est aussi valable pour la Côte d'Ivoire, qui, du haut de son statut d'ex-mondialiste et pas des moindres, et un palmarès notoire, pourrait être victime de cette vague d'émergence de nouvelles équipes. La Guinée équatoriale, qui co-organise cette compétition avec le Gabon, peut encore tremper sa plume dans l'encre pour poursuivre l'écriture d'une participation historique, sachant que c'est la première de son histoire. Elle cherchera sans doute à réaliser un second exploit qui contentera le large public qui ne ménage pas d'effort en termes de soutien. En tous les cas, nous assisterons à des quarts de finale qui promettent du bon spectacle. Bien qu'à géométrie variable, les chances demeurent égales. Autrement dit, il n'existe plus de petites ou de grandes équipes. Qui sait, peut-être que c'est au tour d'une nouvelle sélection de remporter la coupe.