Le Forum économique de Davos fut une opportunité d'échange et de partenariat pour la délégation marocaine, conduite par le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane. Le Forum économique de Davos fut une opportunité d'échange et de partenariat pour la délégation marocaine, conduite par le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane. En marge de cet événement de grande envergure, M. Benkirane s'est entretenu avec Klaus Schwab, président du forum économique et mondial, qui considère que l'expérience marocaine constitue un exemple de réussite dans le monde arabe. Selon un communiqué de la primature, les deux parties ont convenu de renforcer leur partenariat, et ce après un fructueux échange sur la situation au Maroc et les priorités du nouveau gouvernement. M. Benkirane qui lors d'une session plénière à Davos s'est prononcé «en faveur d'un partenariat équilibré et renforcé entre les pays arabes et les nations industrialisées, relevant que les avancées majeures en termes de démocratisation et de bonne gouvernance dans le monde arabe doivent favoriser le renforcement de ce partenariat» a trouvé échos à son appel. Dans une entrevue avec Angel Gurria, secrétaire général de l'organisation de la coopération et du développement économique (OCDE), M. Benkirane a souligné sa disposition à renforcer le partenariat sur les différents sujets d'intérêt commun avec l'OCDE. Les échanges de Benkirane et Gurria ont porté essentiellement sur le rôle de leadership que joue le Royaume dans l'initiative MENA-OCDE visant à promouvoir l'investissement et la bonne gouvernance aux niveaux global et sectoriel. Par ailleurs, M. Benkirane a pris part à un déjeuner organisé par le conseil des hommes d'affaires arabes, en compagnie de grands dirigeants d'entreprises du monde arabe, de dirigeants du G8 représentant le partenariat de Deauville, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, de l'OCDE et du World Economic Forum et également de ministres et Premiers ministres de pays arabes. Ce déjeuner a été l'occasion d'un débat franc sur les actions concrètes que les gouvernements entendent mettre en œuvre pour améliorer le climat des affaires. A cette occasion, M. Benkirane a souligné que la responsabilité est partagée entre les secteurs public et privé, entre l'Etat et les investisseurs.