Avec cette consécration les poulains de Rachid Taoussi renouent avec le titre qu'ils n'ont plus remporté depuis 1988. Et de trois pour le MAS. L'équipe du Moghreb de Fès a remporté samedi la troisième Coupe du Trône de son histoire aux dépens du COD Meknès au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Avec cette consécration qui intervient deux semaines après leur victoire en Coupe de la CAF, les poulains de Rachid Taoussi renouent avec le titre qu'ils n'ont plus remporté depuis 1988. La finale a également été l'occasion pour les Jaune et Noir de prendre une belle revanche sur leurs rivaux Meknassis qui, 45 ans auparavant, les avait battus, s'offrant ainsi leur unique titre dans cette compétition. Cette finale s'est déroulée sous deux aspects totalement différents répartis sur la première et la seconde période du match. La première mi-temps a fortement été marquée par un jeu purement tactique. Il a donc fallu attendre la seconde période pour voir les deux équipes sortir le grand jeu. D'entrée de jeu, les protégés d'Abderrahim Talib ont mis la pression sur le camp adverse avec des tentatives qui ont failli faire mouche surtout par l'intermédiaire de Adil Hliouat qui a raté de peu le cadre d'un tir croisé. Taoussi, face à la détermination des Meknassis, décide d'aligner Luis Jefferson pour renforcer l'attaque. Et c'est donc à la 74ème minute de jeu que le Brésilien profite de la torpeur de la défense meknassie qui a laissé l'attaquant libre de tout marquage, pour fusiller le gardien. Quelque peu déstabilisés par ce but, les Codémistes ont néanmoins essayé de trouver la faille dans la défense du MAS, mais l'expérience aidant, les Fassis ont su conserver la balle et tempérer la fougue de leurs adversaires du jour. A la fin de la rencontre, Rachid Taoussi a tenu à féliciter «tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à cet exploit et même les joueurs du CODM qui étaient à la hauteur de l'événement». Pour sa part, Abderrahim Talib a affirmé que «le match était très équilibré. Mes joueurs ont fait de leur mieux et étaient très motivés, mais la chance nous a tourné le dos. C'est la loi du football».