A l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la police a saisi, du mercredi au jeudi derniers, près de sept kilos de cocaïne cachés dans l'estomac de sept «mules» nigérians. A l'aéroport Mohammed V de Casablanca, la police a saisi, du mercredi au jeudi derniers, près de sept kilos de cocaïne cachés dans l'estomac de sept «mules» nigérians. Ils avaient avalé de la cocaïne bien emballée avant le départ au Brésil, pour l'extraire par voie anale après atterrissage en Espagne. C'était à bord d'un avion de la RAM en provenance du Brésil à destination de l'Espagne que des stewards ont remarqué, ce jeudi 8 décembre, quatre Subsahariens ayant l'air perturbé qui allaient à chaque fois aux toilettes. Ces agissements lui ayant paru suspects, un des stewards y est entré juste après que l'un d'eux en est sorti. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit quelques capsules de cocaïne jetées par terre. Le responsable de la sûreté de l'aéroport Mohammed V de Casablanca a été alerté. Vers 20h, les quatre Nigérians descendent de l'avion. A leur accueil, une brigade de la police les menotte avant de les conduire au commissariat. C'est là que le scanner détecte des capsules de cocaïne dans leurs estomacs. L'intervention médicale a permis d'extraire par voie anale plusieurs capsules renfermant une quantité de quatre kilos de cocaïne. Chacun des quatre Subsahariens portait un kilo de cocaïne dans son ventre. Soumis aux interrogatoires, ils ont avoué qu'ils ne sont que des «mules» qui ont avalé de la cocaïne juste avant leur entrée à l'aéroport de Rio de Janeiro, au Brésil. Ils ont précisé qu'ils devraient la livrer à des personnes qui iraient les accueillir et qu'ils ne connaissaient pas en Espagne. La veille, vers 19h, trois autres Subsahariens, de la même nationalité, ont été arrêtés à leur descente d'un avion en provenance de Sao Paolo à destination également de l'Espagne. Dans leurs ventres, plusieurs capsules de cocaïne d'une quantité globale de deux kilos et demi. Un autre demi-kilo de la même «marchandise» était dissimulé à l'intérieur d'un PC. L'enquête policière a révélé que les sept «mules» ont été chargés par le même réseau de transporter de la cocaïne vers l'Espagne. Ils ont été traduits devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca poursuivis pour trafic de drogue à l'échelle internationale.