c'est l'assureur-crédit qui promeut, commercialise et gère le mécanisme à destination de l'exportation. Son rôle est de délivrer les garanties APC et payer les sinistres entre autres. Désormais, les entreprises bénéficieront d'un nouveau dispositif leur permettant d'obtenir jusqu'au doublement de leurs garanties à l'export. Cette annonce a été faite autour d'un petit-déjeuner de presse tenu mardi 18 octobre à Casablanca. A l'origine du concept, Euler Hermes Acmar, leader mondial de l'assurance-crédit et l'un des leaders de la caution et du recouvrement de créances commerciales. Appelée Assurance publique complémentaire (APC), cette nouvelle garantie, dédiée aux entreprises exportatrices, a vu le jour grâce à un partenariat entre l'Etat marocain représenté par le ministère de l'économie et des finances et celui du commerce extérieur, la Société centrale de réassurance (SCR) et les sociétés marocaines d'assurance- crédit. «Le nouveau dispositif APC agit sur le niveau des garanties accordées par les assureurs-crédits au profit des exportateurs nationaux», explique Youssef Douieb, directeur général adjoint d'Euler Hermes Acmar. En détail, c'est l'assureur-crédit qui promeut, commercialise et gère le mécanisme à destination de l'exportation. Le rôle de ce dernier est de délivrer les garanties APC, encaisser les primes et payer les sinistres entre autres. L'objectif étant de booster les exportations des entreprises désirant se développer à l'international en toute sérénité. Dans le cadre du nouveau mécanisme, l'Etat mandate, par ailleurs, plusieurs sociétés d'assurance-crédit pour la commercialisation de ce dispositif. Et Euler Hermes Acmar, une compagnie du groupe Allianz, participe activement à ce processus. Et ce n'est pas fini. Avec Euler Hermes Acmar, dont le chiffre d'affaires va s'établir en 2011 à 120 millions DH, les entreprises peuvent aussi compter sur ce leader mondial pour la prévention des risques. Les enjeux seront énormes pour Euler Hermes Acmar en 2011-2012, du moment que «le déficit et l'aggravation du risque de défaillance des clients des exportations entraînent la nécessité de sécuriser davantage les créances commerciales», martèle M. Douieb. Pour mieux expliquer le processus de mise en œuvre de l'APC, le directeur général adjoint d'Euler Hermes Acmar a fourni des chiffres. Ainsi, dans le cas d'une garantie de 1.000 milliers de dirhams demandée sur l'un des clients à l'export et si Euler Hermes Acmar résout sa garantie à 500 milliers DH, l'APC peut compléter la garantie jusqu'à 500 milliers DH. De même, une garantie initiale de 1.000 milliers DH est demandée sur l'un des clients à l'export et que l'assureur accorde 400 milliers DH, la demande peut aller jusqu'à 400 milliers DH dans le cadre de l'APC. Jean-Christophe Battle, directeur général d'Euler Hermes Acmar, s'est pour sa part arrêté sur ces chiffres et s'est félicité de la mise en œuvre de ce nouveau dispositif. «Ce mécanisme, en faveur duquel nous avons fortement milité, me semble important», a-t-il avancé.